vendredi 31 août 2012

Un monde qui n'existe pas.



La condition nécessaire pour la vie est la capacité de se défendre. Quiconque perd son aptitude à se défendre n'a aucune chance dans un monde où seules dans les séries de dessins animés le Lion est ami avec la gazelle et seuls dans les livres des témoins de Jéhovah présentant un paradis où tous les êtres y accédant sont amis. Les sociétés désarmées et dispersées n'ont qu'une fin: l'extinction ou la servitude. 

Avant même de penser à progresser, les peuples doivent éviter d'être asservis, et lorsqu'ils sont déjà asservis, leur priorité doit être de briser leurs chaînes, de libérer les énergies ainsi confisquées pour ensuite les réorienter vers la satisfaction des besoins locaux.

 Komla KPOGLI



samedi 25 août 2012

Côte d'Ivoire: Nommés ambassadeurs, des anciens généraux éloignés du pays.


25 août 2012
Komla KPOGLI

Web. http://lajuda.blogspot.com

Lors d’une conversation téléphonique au lendemain de la capture du président Laurent Gbagbo avec un journaliste togolais, celui-ci m’interrogeait sur le sort qui va être réservé aux généraux de l’armée nationale de Côte d’Ivoire, à leur tête le général Philippe Mangou. Sans hésiter, je lui avais dit que tous ces hauts gradés de l’armée qui, hier servaient leur pays et résistaient aux côtés du peuple africain de Côte d’Ivoire depuis les agressions de 2000, et qui, le pouvoir du président Laurent Gbagbo ayant été défait, ont fait allégeance au régime franco-ouattariste seront nommés ambassadeurs et éloignés du pays. Car, « c’est la seule façon de les neutraliser », avais-je dis à mon interlocuteur.
Philippe Mangou, ex chef d'état major des forces armées de Côte d'Ivoire, nouvel ambassadeur de Côte d'Ivoire au Gabon, adressant sa lettre de créance à Ali Bongo






Aujourd’hui, c’est chose faite. Philippe Mangou est nommé et confirmé ambassadeur de côte d’Ivoire dans le territoire du Gabon. L’ancien chef d’état major des forces armées de Côte d’Ivoire a présenté le 10 août 2012 sa lettre de créance, comme on le dit dans le jardon diplomatique, à Ali Bongo, le préfet de « La République » au Gabon. L’ex commandant supérieur de la gendarmerie sous le président Laurent Gbagbo, le général Edouard Kassaraté Tiapé, quant à lui, nommé ambassadeur de la Côte d’Ivoire au Sénégal a pris ses fonctions vendredi 24 août dernier en présentant sa lettre de créance à Macky Sall.Outre ces deux généraux, Eugène Alou Alou, ancien chef du protocole du président Gbagbo est nommé ambassadeur de la Côte d’Ivoire en Egypte.
Pour nombre d’esprits, cette vague de nomination des rescapés de l’ère Gbagbo serait le signe même de l’ouverture du régime franco-ouattariste qui ne verse pas dans la chasse aux sorcières. En faisant de ces fidèles du président Gbagbo reconvertis au franco-ouattarisme après la guerre de reconquête menée à la Côte d’Ivoire par la France, l’ONU, l’Union Africaine des tyrans et leurs séides locaux, des ambassadeurs, Alassane Ouattara montrerait ainsi qu’il ne serait pas un homme à tenir rigueur à des « ennemis d’hier ». Cette lecture n'est pas tout à fait exacte. Tout simplement parce qu’en nommant ambassadeurs ces hommes qui, par les fonctions qu’ils avaient exercées, disposent manifestement de soutiens et des fidèles éléments au sein des corps armés, Ouattara tente d’ôter de ses pieds des épines dont la présence sur le sol ivoirien peut gêner l’installation et l’affermissement de son régime encore titubant.
Sur ces images, on voit le Gal. Kassaraté n'ayant pas encore perdu ses réflexes de militaire se mettre au garde-à-vous devant Macky Sall


Il s’agit là de faire d’une pierre deux coups : éloigner le danger en exilant « diplomatiquement » ces hommes et s’offrir l’image d’un régime qui ne maltraite pas l’ennemi qui s’est rendu. Ces hommes dont l’élimination physique ou l’emprisonnement serait le plus grand risque à prendre (leurs éléments et leurs fidèles pouvant user des moyens et de leurs connaissances militaires pour tenter de les venger ou les sortir de prison), il vaut mieux les mettre hors du pays, les isoler tout en gardant sur eux un œil attentif. Il n’y a pas un secteur où on peut suivre ces « éléments dangereux » si ce n’est dans les ambassades sises dans des pays amis. C’est d’une certaine manière, tuer un adversaire tout en le gardant en vie. Le castrer, détruire sa puissance de nuisance en le sortant du domaine d’expertise et du milieu qui est le sien. Bref, le dérouter et lui confier la mission de polir désormais l’image de l’adversaire d’hier devenu, par la force des armes et par le jeu de ses alliances, le nouveau maître du jeu. Vendre ce qu’on a vomi hier, voilà la tâche à accomplir.
Cette pratique de déportation et d’éloignement de l’ennemi vaincu qu’il est trop risqué de tuer ou d'emprisonner sur place n’est pas une solution nouvelle sous les tropiques.  Lors des conquêtes coloniales aux lendemains des razzias négrières transatlantiques ayant profondément déstructuré les sociétés africaines, les puissances coloniales éloignaient les résistants capturés pour des raisons de « sécurité intérieure ». Ainsi, l’Almamy Samory Touré résistant contre la France coloniale en Guinée « forestière » fut capturé en 1898 et déporté à Ndjolé au Gabon où il mourut. Son compatriote Alpha Yaya Diallo, roi du Fouta fut lui déporté en Mauritanie où il mourut en 1912. Les cendres de ces deux résistants africains ne seront rapatriés en Guinée qu’en septembre 1968, lors de la célébration du dixième anniversaire de « l’indépendance » de la Guinée où Sekou Touré leur rendit un vibrant hommage. Non loin de le Guinée française, un autre résistant à Dahomey, Behanzin fut défait et capturé en 1894 par le colonel français Alfred Dodds. Il fut déporté à la Martinique, puis transféré avec ses 03 épouses, son fils et ses 02 filles au Blida en Algérie où il mourut. Au Ghana, les Anglais sous prétexte de négocier avec le roi des Ashantis, Nana Agyman Prempeh le capturèrent en 1896. Le résistant ashanti, ses collaborateurs et la reine mère furent exilés au Sierra Leone, puis transférés aux Seychelles. Le cas du président Laurent Gbagbo, lui-même, capturé, fait prisonnier, puis éloigné du pays s'inscrit dans cette culture d'éliminer sans tuer un ennemi politique encore trop dangereux par sa popularité ou par son influence.
Avec des exemples mentionnés ci-dessus, il est clair que la politique d’éloignement des opposants ne date pas d’aujourd’hui dans le cadre colonial africain. Les colonisateurs motivaient ces éloignements par les nécessités de la « pacification » et du bon déroulement de la « politique d’administration » dans ces territoires tombés dans leurs escarcelles par la force des armes. Mais, avant d'être mis en œuvre dans les territoires africains conquis, le principe d’éloignement fut inventé et pratiqué en France d’où on exilait les opposants politiques, les condamnés aux travaux forcés et les délinquants récidivistes vers des bagnes coloniaux d'Outre-Mer : Guyane, Cayenne, Nouvelle-Calédonie, Algérie…Au lendemain de la révolution de 1789, la pratique d’éloignement fut systématisée et inscrite dans le code pénal de 1791. D’autres territoires vont venir allonger la liste des lieux de déportation dont le Madagascar. En 1850, une loi française instituait l’exil, l’éloignement politique en remplacement de la peine de mort pour des crimes politiques abolie par la constitution de 1848. Déjà le 25 juin 1848, Antoine Senard, président de l’Assemblée Nationale Constituante, dans une déclaration à la tribune et dépose un projet de loi : « Article premier : "Tout individu pris les armes à la main sera immédiatement déporté outre-mer."  Le rapporteur de la commission chargée d’étudier le projet , Hyacinthe Charles Méaulle  ajoutera “seront transportés par mesure de sûreté générale dans les possessions d’outre-mer…, les individus actuellement détenus qui seront reconnus avoir pris part à l’insurrection du 23 juin et des jours suivants.” Le 27 juin 1848, le premier décret de transportation, d’éloignement, fut adopté. Suivra une série de lois et de décrets confirmatoire.  
Grâce à un tel système, les classes dirigeantes de la France avaient réussi à mettre « hors d’état de nuire » de dangereux adversaires ainsi que des individus dont la présence dans l’hexagone était perçue comme un risque pour la paix, la sécurité et l’économie; bref, un risque pour leur pouvoir. C’est donc cette méthode d’élimination politique qui est modernisée, recommandée par des conseils et appliquée par Alassane Ouattara qui a tout à gagner en éloignant du pays les hauts gradés de l’armée ivoirienne qui l’avaient combattu. Reste à savoir si cette tactique finement jouée constitue un gage pour une Côte d’Ivoire franco-ouattariste apaisée. Rien n’est certain. Lorsqu’on sait que le régime Ouattara est un fait d’armes et surtout une créature française, la « transportation » des cadres de l’armée nationale défaite et leur nomination comme ambassadeurs ne suffiront pas pour asseoir définitivement une autorité faite et « reconnue par la communauté internationale », selon les mots mêmes de ses parrains occidentaux et africains. La résistance, même si elle est désorganisée et difficile à coordonner, est populaire et est inscrite dans le crâne de beaucoup d’anonymes. Aussi, des actions individuelles ou de groupes restreints ne lâcheront pas de sitôt. On le voit d’ailleurs avec des attaques ici ou là dans le territoire de Côte d’Ivoire où ces derniers temps des actions armées surprennent le satrape d’Abidjan et ses laquais. Il ne pourra en être autrement lorsqu’on sait les massacres qu’ils ont commis et fait commettre pour accéder au pouvoir au nom de la mère France, de la fille Union Africaine, et de la Sainte ONU. Les victimes, les familles de ces victimes et tous ceux qui, dans le territoire de Côte d'Ivoire, trinquent économiquement et socialement sous le régime franco-ouattariste, eux ne seront jamais éloignés, jamais déportés du pays. 

lundi 20 août 2012

Syrie et avenir de la guerre humanitaire: des lits "humanitaires" installés par la France pleins à craquer.

Komla KPOGLI
20 août 2012
Web. http://lajuda.blogspot.com

Laurent Fabius, le Juppé de François Hollande, a effectué le 16 aout 2012 une visite dans un camp de réfugiés en Jordanie. Là, le pauvre humanitaire ministre français des affaires étrangères, voyant des centaines voire des milliers de blessés que la France soigne humanitairement énonce que "tant que Bachar El-Assad continuera son oeuvre de mort il y aura des blessés et des réfugiés et il faudra faire de l'humanitaire". Oui, des blessés dans des "lits vides", comme le constate le reporter, Patrick Fandio, qui n'a eu d'autre choix que de dire la vérité sur ces tentes inoccupées et des lits qui n'ont jamais reçu le moindre blessé. C'est dire combien sur ce coup-là, la propagande a donc foiré. Pas un mot de la part du "ministre humanitaire" en revanche sur des massacres et autres actes inhumains commis par les "pauvres révolutionnaires", "insurgés", "rebelles" (on ne sait plus quel vocabulaire adopté face à une horde de djihadistes armés pour la cause par les USA, la France, la Grande-Bretagne par l'intermédiaire des territoires mercenaires de la Turquie, du Qatar, de l'Arabie Saoudite et de la Jordanie) qui, pendant la même semaine, jetaient depuis des immeubles de plusieurs étages des personnes et égorgeaient publiquement d'autres dans les rues syriennes. 


Comme on peut le voir sur ces images de TF1, un des plus grands outils de la propagande française, il y a des milliers de blessés, se tordant de douleur mais opérés par de braves français ayant abandonné pays et familles pour LA "cause humanitaire" du moment: sauver les victimes d'Al Assad, le nouveau méchant que la croisade occidentale pourchasse "diplomatiquement". Ces milliers de blessés imaginaires sous les tentes françaises vus par Laurent Fabius sont déchiquetés par les bombes de l'armée nationale syrienne renommée "l'armée d'Al-Assad". Ne les voyez-vous pas, vous? Seriez-vous aveugles? Regardez-là, là, làààà, sous les tentes. Vooooilààààà! vous les voyez maintenant? Les victimes de "l'oeuvre de mort de Bachar Al-Assad"? Voilààà, c'est rassurant! Sinon il devenait inquiétant de constater que vous ne voyiez pas ces civiles blessés malgré leur présence manifeste sous les tentes françaises. 
Comme ces blessés et ces victimes du "bourreau, du massacreur" de Syrie, selon les mots mêmes de Fabius, sont innombrables et comme la Russie et la Chine n'entendent en rien céder aux chantages ni aux arguments mensongers dont les Occidentaux ont le secret en pareilles circonstances, Fabius ira dire en Turquie, un des canaux de transmission d'armes aux "rebelles-révolutionnaires-insurgés" syriens qu'au vu de l'hécatombe, "Bachar Al-Assad ne mérite pas d'être sur terre". Quelle belle sentence après avoir vu des blessés occupant des lits vides! Une telle déclaration est un appel clair et net au meurtre. Mais qui condamne ces propos? Personne. Pas même la fameuse opposition incarnée par l'UMP, si prompte à taper sur les socialistes tombeurs de Sarkozy qui trouve d'ailleurs que la France de Hollande n'en fait pas assez sur la Syrie. Bien au contraire, tout le monde salue la fermeté du ministre. Dans les médias amoureux fous de "la guerre humanitaire" inventée par l'Occident, "la diplomatie française se donne enfin des dents" comme le souhaitait Dominique de Villepin sur Europe1 récemment. Sur France Inter le 17 août 2012, Frédéric Encel,  intraitable idéologue se présentant malgré tout comme un universitaire enseignant de géopolitique prévenait ceux qui seraient tentés de juger Fabius à l'aune de Talleyrand pour qui tout ce qui est excessif est insignifiant, que l'excès verbal dont a fait preuve le sosie d'Alain Juppe en la personne de Laurent Fabius était "parfaitement justifié", puisque ajoute-t-il, "des 18 mois d'une répression féroce accablant en priorité des civiles avec toute la panoplie de tortures et humiliations si un haut représentant d'une authentique démocratie n'emploie pas le terme de bourreau, alors jamais celui-ci ne s'imposera...Ces propos de notre ministre ne sont pas si virulents que cela."  Voilà qui est tranché!

Faut-il rappeler que ce nouvel Edit de Fabius fait suite à une longue série de déclarations du nouveau Alain Juppé, celui qui s'était illustré dans la chasse à Mouammar Kadhafi avec le mythique massacre des populations civiles libyennes par le "fou" de Tripoli. Le samedi 21 juillet dernier, le même Fabius lançait un appel à une non-identifiable opposition montée de toutes pièces en affirmant que "Le moment est venu de préparer la transition et le jour d'après. Nous sommes tous d'accord pour considérer que l'heure est venue pour l'opposition de se mettre en ordre de marche afin de prendre les commandes du pays. Nous souhaitons la formation rapide d'un gouvernement provisoire". L'envie est donc immense pour la France et ses alliés d'en découdre le plus tôt avec le gouvernement syrien et de le remplacer par des satrapes totalement soumis. La Syrie sera redevenue ce qu'elle fut: un pays sous "mandat" français comme elle l'avait été de 1919 à 1949. L'indépendance de la Syrie ne sera reconnue par la France qu'après la guerre de 1946 que celle-ci avait farouchement menée pour conserver sa tutelle sur le pays. Configuration identique à la Libye post-Kadhafi qui est une reconstitution de la Libye italienne après la défaite de Mussolini divisée en la Tripolitaine, la Cyrénaïque et le Fezzan. Jusqu'au renversement par Kadhafi et ses compagnons du roi Idriss en septembre 1969, l'Angleterre avait dirigé les deux premières régions (la Tripolitaine et la Cyrénaïque), la France, quant à elle, avait régenté le Fezzan et tout ceci avec leurs alliés les Etats unis d'Amérique. Autant ces mêmes pays qui se sont coalisés 42 ans plus tard pour assassiner Mouammar Kadhafi et reconstituer la Libye coloniale d'antan, autant les mêmes agissent en Syrie pour remettre ce pays sous leur juron et, par ricochet, se rapprocher davantage de l'Iran qu'ils ont ciblé depuis longtemps.

La Russie et la Chine, à l'aune de leurs propres intérêts géopolitiques, pour le moment, n'entendent pas céder sur la Syrie contrairement à ce qu'elles avaient fait sur la Libye. Ces deux pays avaient livré la Libye aux hyènes occidentales qui l'ont détruite et mis la main sur ses richesses avec de petits satrapes soigneusement recrutés à qui ils ont attribué l'exercice de la police locale. Aussi, la Russie et la Chine ont-ils donné la clé aux Occidentaux de redessiner tout le Sahara à partir de la Libye. "Qui possède Tripoli possède le Soudan" (le Soudan entendu ici comme l'Afrique centrale, le coeur de l'Afrique), énonçait en 1885, Gerhard Rohlfs, voyageur allemand qui parcourait la région. Cette prédiction est en train de trouver son accomplissement sous nous nos yeux. Le Mali découpé en est une preuve palpable avec la création du fameux Azawad après la création du Sud Soudan, créatures dont la vocation est de répondre aux préoccupations extérieures qu'on cache sous le manteau troué des revendications indépendantistes locales. 

Alain Juppé avec l'appui de Nicolas Sarkozy avait fait des agressions contre le président laurent Gbagbo et contre Mouammar Kadhafi des affaires personnelles. Laurent Fabius porté par François Hollande, moins bavard et moins agité que son prédécesseur mais aussi résolu que lui, fait de la Syrie une affaire personnelle, multipliant invectives, livraison d'armes et matraquage verbal contre Bachar Al-Assad. C'est de bonne guerre, car ce  caractérise fondamentalement l'Occident c'est qu'il ne s'engage que s'il a procédé à un calcul minutieux des pertes et profits. Lui dénier ce trait de caractère c'est faire injure à son génie et à sa civilisation que ses enfants n'hésitent d'ailleurs pas à présenter comme supérieure. Son histoire montre qu'il n'existe de cause humanitaire dans laquelle l'Occident s'engage que tout ce qui va dans le sens de sa puissance et du renforcement de sa domination sur les peuples.  Avec des conséquences aussi juteuses pour l'Occident, la guerre humanitaire a de beaux jours devant elle. A moins que les peuples victimes et potentiellement victimes à cause des convoitises que suscitent leurs terres décident de se constituer en peuples solides dotés aussi bien de dirigeants, de citoyens informés et animés de patriotisme éclairé par l'histoire et les intérêts qui doivent être les leurs que d'organisation, de discipline et de moyens de défense puissants. 

vendredi 17 août 2012

Afrique du Sud: 34 mineurs en grève massacrés par la police ce 16 août 2012.

Des centaines de mineurs sud-africains manifestaient le 16 août 2012  près de la mine de platine de Lonmin à Marikana en Afrique du Sud. Ils dénonçaient leurs conditions de travail et demandaient une augmentation salariale. La police envoyée sur les lieux pour "remettre les choses en ordre" a utilisé des armes à feu et des balles réelles massacrant 34 personnes qui réclamaient "du pain et de l'eau". Vive l'heureuse démocratie sud-africaine sous Jacob Zuma et ce qu'on appelle cyniquement "la classe moyenne noire". Quant à nous au MOLTRA, nous disons nos condoléances les plus attristées aux familles éplorées qui n'ont ni dirgeants ni peuple pour leur venir en aide.




La douleur des femmes des mineurs, ce 17 août 2012 près du lieu des massacres de leurs maris



vendredi 10 août 2012

Comment une floraison de médias étrangers cache t--elle- une approche de conquête géostratégique des pays Africains ?



 Dimanche 3 Août 2012

       De nos jours, l'on s'accorde à dire que l'être humain, c'est à dire  l'homme est HOMO SAPIEN SAPIENS, En latin ''sapiens'' veut dire sage, donc l'homme deux fois sage[1]. Mais, il n’en demeure  pas fondamentalement que ''sapiens'', il est aussi « Homo COMMUNICANS'', c'est à dire l'être ou du moins ‘’l'homme qui communique’’ par excellence depuis son apparition sur terre à travers le langage. C'est ainsi que les résultats des recherches scientifiques de la célèbre revue scientifique sciences en 2011, ont établit qu'« un enfant  se trouvant à l'intérieur du ventre de sa mère est capable à chaque fois d'entendre et par la suite identifier ou  distinguer la voix de cette dernière à celle des autres personnes qui l'entourent et autres bruits émis dans son milieu ». Sans nul doute de cet exemple, que  l'on perçoit aisément  que nous  appellerons ''l'environnement médiatique primaire''.Sans nul doute, ils existeraient sans doute ceux qui évoqueront l’environnement naturel des abeilles, mais nous avions choisi de parler de la communication médiatique humaine.
Par ailleurs, il convient de dire que nous nous servons d'un canal plus ou moins compréhensible (le langage) selon les personnes et le milieu pour communiquer: c'est la langue, qui est aussi variable dans les mêmes conditions qui nous sert d’outils. C'est ainsi que les hommes vivant en société ont inventé le langage et les moyens par lesquels il est ou peut être véhiculé avec plus ou moins de facilité.
Quand Nous faisons  un regard objectif sur  le volume et l'intensité  des informations auxquelles nous avons accès aujourd’hui, nous nous rendons compte  qu'il est sans commune mesure avec ce qu'il est ou était dans le passé[2]au point ou les auto-routes de communication que sont les médias. Ces derniers, de par leur poids, ont eu du fait et par finir droit à être  considérés  comme quatrième pouvoir au sein des Etats . Aujourd’hui la transformation du monde en un ‘’village planétaire’’ ne fait-t-elle pas des médias occidentaux partie intégrante de notre cadre de vie socio économique et même culturel? Que peut-on dire sur leur propension et leur influence psycho-sociologique sur les citoyens du monde en général et   Africains en particulier ?
Quand est-il du passé des masses médias en Afrique ?
        Les  premiers médias  sont crées par les anglais, c’est ainsi qu’une  autorisation  expresse du gouvernement Britannique², permit à John REITH de créer le 14 Novembre1922 la Bristish Broadcasting  Compagny, connu en abrégé sous le sigle BBC. C’est une  station de Radiotélévision qui connu un très grand succès. De sa création à nos jours, elle emploie plus de 24 000 personnes dans le Monde .Il convient de noter que ce  médias constitue le principal Canal de communication de l’Etat Britannique à  l’interne tout comme à l’extérieur, c'est-à-dire dans ses colonies, américaines, africaines avant leurs ‘’indépendance’’.
N’ya-t-il pas de quoi inspirer d’autres Nations comme : les Etats Unis, la France, la Chine, le Japon, l’Iran, le Qatar, la Chine, l’Italie…etc?
        C’est ainsi qu’ayant en mémoire l’utilité, l’efficacité logistique et géostratégique de la BBC  par le biais de laquelle  l’hypothétique gouvernement  provisoire de la France libre, en exile il faut le précisé, formé le Général De Gaulle, qui était à la fois Chef et porte parole, à lancé depuis  Londre, avec symphonie du désespoir dans la voix la désormais célèbre phrase selon la lettre et l’esprit de laquelle : «  La France, na pas perdu la Guerre …mais elle a perdu un combat ».Cette voix  peu radiophonique a permis quelque peu de remonter le moral de quelques unités de bataillons français en rébellion légitime contre l’oppression et l’occupation territoriale de la France par les troupes du Reich Allemand: Hitler .Et cela  avant que les gouvernements africains ne répondent massivement oui pour une France libre en envoyant des soldats, des vivres, et même des moyen matériels! Et, cela Malgré l’opposition de la majorité des Gouverneurs de l’AOF et de l’AEF qui ont plutôt fait allégeance dans les faits au Maréchal PETAIN[3] .Cette France en toute manifestation sans équivoque de foi, demeure aujourd’hui même si si en complicité des Chefs d’Etat ‘’africains’’ le principal bourreau des Etats Africains. Et, qui aujourd’hui sans état d’âme se permet sans honte de déclarer haut et fort qu’elle milite par la voix de ses dirigeants pour le respect des Droits de l’Homme, la protection des civiles, les raisons Humanitaires…Etc
Ainsi, le 15Janvier 1975, le gouvernement Français créa ainsi officiellement la radio France internationale ( Rfi) sur le model du poste colonial, station  fondée en 19311 à destination des colonies labélisées ‘’Françaises’’.Elle a demeuré filiale de la radio France jusqu’en 1983à1986 ou elle acquiert un statut de société indépendante 
Influence et rôle des médias étrangers en Afrique :
        Les antennes et câbles des médias étrangers qui poussent comme des champignons en Afrique ne servent) rien d’autres qu’à ‘’labourer le crane des africains’’.Le terme est bien convenable parce que c’est à partir de ces derniers «qu’on  installe dans les cerveaux des croyances et des opinions difficilement modifiables … plus efficaces ». En secrétant et en répétant à longueur de journées, des idées pour servir leurs intérêts divers et variés, ces médias fabriquent et conditionnent l’opinion africaine[4]».C’est ainsi que les Africains « pourraient  ainsi écouter, la BBC-Afrique depuis Londres, Radio Moscou Internationale depuis la capitale de l’Union Soviétique, la Voice of America, rebaptisée Voix d’Amérique depuis Washington, Radio France Internationale depuis la capitale française à Paris, Radio Vatican depuis Rome. Tous rivalisaient d’imaginations pour nous égailler en langue française, comme c’était le cas pour les pays africains de langue anglaise[5]». Donc, par le bourrage de crane, on arrive à faire croire au Africains qu’on ne sert à rien d’autre que les œuvres humanitaires, l'apprentissage des débats démocratiques sur tous les sujets qui font la une de l'actualité en   en Afrique et dans les autres parties du monde.
 Peut-on considérer les médias comme objets de la poursuite et la satisfaction des intérêts géostratégiques ?
A cette question il n’est pas aisé de répondre, cependant, d'abord, nous devons  définir le terme géostratégie, le préciser pour le démarquer du sens commun qui rend sa compréhension plus aisée. La géostratégie qu’est-ce que c'est: Nous sommes à première vue tenté de dire que la géostratégie c'est une expression omni présente dans les esprits, concrètement sur les ondes, les débats médiatiques, des spécialistes, experts ou non. Surtout en ce 21ème siècle si controversé si non plus que la période  d’après  guerre froide. L'expression géostratégie «renvoie tout simplement au sens de l’organisation d’une action précise ou d’un projet politique, social, économique, par rapport aux réalités du terrain, aux circonstances et aux contraintes en présence». C'est pourquoi, on est tenté de dire qu'elle est présente ou du moins son esprit est repérable dans tous les actes de la vie sociale socio-culturelle, économique, politique...etc. Et, les mass médias  en sont des instruments privilégiés. Cela peut d’abord être conçu aussi bien « dans les actions professionnelles les plus ordinaires (un paysan, un commerçant, un chasseur font de la géostratégie) que ceux qui engagent l’avenir des sociétés et des Nations ... étaient de grands géo stratèges’’. Dans un sens plus actuel, ce mot peut signifier « une action déterminée par des actions contingentes, militaires, économiques, culturelles, sociologiques, et un discours, dimension considérablement renforcée avec l'avènement de la télématique et de l'Infowar[6], la guerre de l'information[7] ». La stratégie comporte des opérations intellectuelles et des opérations physiques, " concrètes ", choisies parmi une palette d'actions réalisables et acceptables. De ce point de vue, « la stratégie est d'abord un choix, une science de la décision[8]» A ce titre, la géostratégie est une compétence attaché à plusieurs disciplines (Economie, Science-Po, Diplomatie, Marketing, Droit, Ecole Militaire) et fournit des méthodes d’analyse globale du marché, de la communication, de la politique, de la défense etc. Elle n’est donc pas un domaine  strictement autonome » Comme déjà mentionné, l’information est une guerre, ‘’froide’’ ! C’est le domaine du ‘’soft power’’.
Exemple d'application de géostratégie de la diffusion de l’information à destination d’un  pays : Le Nigéria
        A son indépendance, le Nigéria dispose d’une  population  de plus de 40 millions d’habitants avec un nombre de  250 ethnies qui vivent en harmonie et selon le modèle de self govement[9], qu’on appelle l’autogestion politique et administrative des collectivités du pays, au moment ou le Niger, le Mali ne dispose que de 5 et 6 millions d’habitants avec 9 à 12Ethnies vivant ensembles.
Le Gouvernement Britannique a bien jugé de consacrer très tôt une émission spéciale en langue Haoussa  qui est une langue non seulement d’échange sociaux mais aussi politique et économique !
Par cette antenne, chaque jours les citoyens nigérians font l’exercice de « l’apprentissage des libertés[10]» car, il bénéficient d’une rubrique intitulée  «wassikoun massou sawraro » expression qui signifie « les correspondances de nos auditeurs ».C’est une tribune qui  permet aux citoyens Nigérians d’expédier à partir de leurs commerces, domiciles ou service d’activités d’envoyer des correspondances exprimant leurs positions citoyennes par rapport aux faits marquants l’actualité de gouvernance politique, économique, ou socio culturel d’un  ou plusieurs Etat (s) fédéré(s) ou même de l’Etat fédéral en entier. Il en est de même,  par rapport à une situation qui prévaut dans un pays tiers .Sans chercher à faire une liste exhaustive de toutes  les émissions du programme de la BBC, nous tenons à souligner que presque l’ensemble des émissions du programme diffusé en Anglais sont reproduites avec quelque nuances près en  langue Haoussa et sont très suivit.
L’enjeu géostratégique de cette radio en Afrique est vraiment de taille, car,  en visant le Nigéria et une de ses langues nationales, l’Etat Britannique « fait d’une pierre des coups ».
L’explication illustrative est la suivante : Etant donné que le Haoussa comme le Bambara s’était révélée comme une langue commerciale[11] car elle tend son emprise sur un territoire beaucoup plus par les transactions commerciales que par autre chose. Même s’il ne faut pas négliger les relations sociales qui tiennent « de  l’histoire sinon de la préhistoire[12]».
Etant donné que le Nigéria est le plus peuplé pays d’Afrique, 3ème au plan mondiale avec plus de 162millions d’habitants[13] av avec aujourd’hui plus de et qui a des très importantes relations socio-économiques avec plusieurs pays de l’Afrique de l’Ouest et même de l’Afrique centrale partageant plus ou moins ou même pas  le haoussa comme une des langues Nationales.
Il est très évident qu’aujourd’hui, le Nigéria partage cette même langue avec le Niger, le Tchad, le soudan, le Ghana, le Gabon d’excellentes relations socio-économique. Il convient de dire que même en Arabie saoudite on y trouve des personnes parlant le Haoussa qui se sont établi la bas avec leurs familles il ya des décennies. Dans ces pays ou on trouve une très grande diaspora des personnes parlant le Haoussa, même sans être forcement issus des ex colonies Britanniques est désormais un vaste auditoire des différentes émissions Haoussa de la matinée et de la soirée de BBC, qui, de ce fait semble avoir une très bonne aura pour des nombres ‘’Haoussaphones’’.
Ya-t-il en la matière de quoi inspirer d’autres pays ? Evidement, C’est pourquoi, la radio impérialiste France International devrait s’en inspirer pour facilement exporter  « ses émissions ayant pour simple but d’imposer à tout ce monde sa vision, sa lecture du Monde dans cette langue –véhicule comme l’a fait la BBC, c’est pourquoi est installé au Nigéria la direction des programmes d’émission en langue Haoussa au Nigéria !
Mais par rapport à cet exemple, le Dragon Asiatique Chinois s’était-il laissé faire ? Non, pour ‘’courtcircuiter’’ ou minimiser le sérieux de l’initiative de la RFI d’émettre véritablement en Haoussa, la Chine avait entrepris le gigantesque  projet de formation en journalisme des citoyen chinois en Haoussa. Certes, Ffi a lancé  l’émission en Haoussa avant la radio Chine international mais elle semble n’avoir pas jouer  au courant de la précipitation pour « avancer lentement, mais plus surement » !
Ainsi après l’enracinement des médias tels que BBC (British Broadcasting Corporation), VOA (Voice of America), RFI (Radio France Internationale), DW (Deutsche Welle), CNN, La radio Japon, la radio Iranienne internationale.(...) France 24 qui sont parfois plus connus en Afrique que dans les pays d’où ces radios et télévisions émettent, voici venu l’heure de Al Qarra TV, Al Jezeera au Séngal (bientôt au Niger comme ''Africable''dite la chaine du Continent, étend son entreprise par des  bureau de représentation?)  et   CCTV-F (Télévision chinoise en Français), qui investissent la place au Niger. Et C’est en prélude à quoi  il ya eu à Niamey ce 11Février2012, le lancement de la semaine de la télévision  chinoise »[14] a été couronné par un grand ballet diplomatique sis à l’ambassade de Chine au Niger. Le Ministre Nigérien de la Communication et des Nouvelles Technologie l’information, Salifou Labo BOUCHE, le président de l’Observatoire national de la communication Mr Abderrahmane Ousmane, le Ministre de la Jeunesse, des sports et de la culture, Mr Kounou Hassane  étaient au premier rang des invités officiels.

Pour ceux qui doutent encore, il se révèle au fur et à mesure que « le dispositif médiatique est l’un des meilleurs outils du Soft Power, puissance d’influence, qu’un pays, un groupe commercial, un acteur socio-politique et idéologique puisse déployer pour atteindre ses objectifs au moindre coût possible. La Capacité d’atteindre une masse,  de faire adhérer à une cause,  de répéter un message et le faire entrer dans les cerveaux,  de transformer le vrai en faux et le faux en vrai,  de fidéliser un groupe d’hommes. Voilà quelques-unes des forces des médias[15] ».

Pour s’en convaincre, il suffit d’écouter  l’émission de la radio chine international pour entendre les  chinois parler le Haoussa  sans nul doute plus que certains Haoussa de père et de mère même ! Et, avec un vocabulaire aussi riche que varié car ces journalistes sont capables de comprendre n’importe quelle mot de la langue Haoussa.
Le mode opératoire de conquête médiatique étranger : l’exemple chinois:
        Nous dans un premier  temps voir le processus de   mise en place de la chaine d’émission chinoise puis la stratégie de conquête et d’assimilation des journalistes selon le mode de ‘’soft power’’ qui consiste à être plus diplomatique que la stratégie des autres puissances en formant ses concitoyens journalistes en langue locale pour servir avec efficacité les visées politiques, économiques, et socioculturelles avec les pays Africains.
C’est ainsi que sur un  premier plan, « la Chine a lancé depuis le 11 janvier 2012 sa section Afrique de la CCTV émettant depuis Nairobi au Kenya. CCTV Africa projette ouvrir 14 bureaux locaux dans différents territoires africains. Réduite pour le moment à 02 heures d’émission par jour, la CCTV Africa compte d’ici 2015 émettre 24 heures 24. Outre la chaîne de télévision, la Chine déploie son agence de presse Xinhua (Chine nouvelle) qui dispose déjà de plus de 150 correspondants dans toute l’Afrique[16]».

Et, sur un second plan, la Chine, consciente que « pour mieux évangéliser un peuple il faut associer des indigènes au projet, recrute et forme des journalistes africains» comme nous l’avions déjà souligné et même ses concitoyens qui ont embrassé la carrière journalistique en langue locale au besoin. Comme l’a affirmé le  Ministre Nigérien de la Communication, la république de Chine populaire  a donné et continue de donner des bourses de formation  à l’intention des journalistes Nigériens[17]» Ainsi, « la Chine a formé 208 journalistes et patrons de médias africains entre 2004 et 2010 »[18]. La tactique de la formation des journalistes africains continue de faire son œuvre. La guerre psychologique est donc engagée par la Chine au travers des Africains pour rassurer les Africains et rejeter le plus loin possible l’influence occidentale dans les territoires africains. Les pays occidentaux sont eux-mêmes des adeptes de cette stratégie qui repère des journalistes locaux, leur attribue des bourses pour la formation, les invite dans leurs ambassades pour leur offrir des amuse-gueule lors de ce qu’on appelle des séminaires de formation, ou des voyage d’études ». Comme l’a souligné avec raison Monsieur Komla KGPOLI. En la matière donc la Chine ne fait que copier, mais, au mieux ses prédécesseurs.
Une reconnaissance à titre posthume de la proposition de certaines personnalités politiques africaines sur la possibilité d’enseigner et faire propager  l’accès à la science dans les pays africains en une langue Africaine: le Swahili ?
         Comme aimait le dire, le sage africain de Bandiagara, Amadou Hampathé BAH, « aucun pays ne s’est développé en continuant de nier les valeurs fondamentales de sa propre culture dont le véhicule est langue que parle ce peuple ! ».C’est ainsi qu’une lecture minutieuse de la nouvelle donne de l’environnement médiatique qui s’installe sur le continent africain démystifie ce qui a toujours été un mystère et un tabou dans les milieux politiques et intellectuels africains. C’est la question de l’enseignement en langues  Africaines. La floraison des programmes d’information en langues Africaines dans les mass médias occidentaux et asiatiques.
N’est ce pas là une raison historique  que toute l’humanité doit donner même sans un prix Nobel posthume de création et de proposition concrète et scientifiquement possible  d’enseignement en langue Africaine suggérées par entre autre Cheick Anta DIOP, Kwamé N’KURMAH, Amadou Hampathé BAH ?Et si même la France membre à part entière de l’UNESCO, mais avant tout fondatrice de la néocoloniale Francophonie, venait depuis de nous en faire l’aveu en reconnaissant expressément l’évidence de ces éminentes personnalités africaines citées, en acceptant elle-même d’ouvrir un programme spécial d’information dans l’une des principales langues locales  africaines telle :le Haoussa ?Qu’attend ton l’avis conforme de la France qui regarde impuissamment la Langue Française sombrer peu à peu même en France sous le poids évident de l’Anglais, du Chinois, de l’Arabe et même du Haoussa et Bambara qui on même un statut de langues Africaines à caractère international comme le SWAHILI?
Que doit répondre en la matière, le Ministère Nigérien de l’enseignement de base qui a su l’efficacité et l’efficience notoire de l’enseignement en langue Nationale Haoussa sous l’appellation de ‘’l’école expérimentale’’ ? Pourquoi les résultats de cet enseignement dit’’ expérimentale’’ n’ont jamais été rendu officiel même si tous les Nigériens ont su que tous les enfants ayant suivit cet enseignement ont fait plus de 70%du taux de réussite aux examens du  certificat de fin d’études primaires (CFEPD).N’est ce pas une des raisons  qui doit nous faire dire que c’est sans nul doute c’est plus pour  l’inefficacité, le manque d’efficience que par son coup exorbitant  que la conférence de ministres de l’éducation nationale  des pays de l’UEMOA ont décidé de supprimer cet examen de passage intermédiaire entre  primaire, ou le Fondamental  au collège ?Il convient de préciser que cette mesure de sa suppression a été entériné d’abord au Mali avant de l’être au Niger .
           

  Ainsi, même s’il convient de préciser que les politiques Africains doivent se résigner à reconnaitre que « l'Afrique n'a besoin ni  de charité, ni de nouveau paternalisme [19]» à cet aube de 21ème siècle, il n’en demeure pas moins que    la Chine semble être mieux vue que les Occidentaux ‘’exportateurs de la démocratie’’ par l’usage de bombes, légalisé par les résolutions approuvé par les seuls membres du conseil de sécurité des Nation Unies. Dans tous les cas, on a pas besoins des pays dit du tiers monde, leur représentation ne se voit et ne se constate que par leurs drapeaux qui flottent au rez de chaussée de l’immense immeuble-siège de l’ONU[20]. Ces pays constituant à eux seuls la majorité démocratique des Nations Unies n’ont de rôle à jouer dans les affaires du monde que celui des Etats clients qui ont besoins que d’une garantie  intuitu personae d’un ou trois années de paiement de soldes de leurs fonctionnaires ! Des ‘’intellectuels’’ africains n’hésitent pas « à asséner à longueur d’articles ou de commentaires que la Chine est la seule et vraie ‘’partenaire’’ que l’Afrique dispose. On cite le développement chinois en modèle sans jamais mentionner qu’il fut précédé de plusieurs révolutions sanglantes qui avaient détruit le règne des colons et leurs suppôts, et qui avaient ramené la Chine à ses racines culturelles. Les liens que Chine a avec l’Afrique sont présentés comme salvateurs pour une Afrique détruite par l’exploitation occidentale et de ses suppôts chefs d’Etats et de gouvernements ‘’Africains’’.

Existe-t-il une leçon à tirer pour l’histoire, une raison de vérité scientifique exprimée déjà à reconnaitre au Vieux sage Africain Amadou Hampathé BAH qui disait: « Qu’aucun développement n’est possible avec la langue d’autrui ».N’est ce pas la raison pour laquelle la véritable intelligence a du mal à se promouvoir et à s’exprimer car les enseignements se font dans une langue autre que celle que les enfants africains comprennent le plus aisément ? Certaines langues Africaines comme : le Swahili, Haoussa, le Bambara, le peulh, le Oulof, l’Arabe…etc ne sont telles d’ailleurs pas plus riches que le Français en termes de ‘’déclinaison[21]’’ ? Bien sur que oui, et cela est scientifiquement démontrable, A vos marque les enseignants et chercheurs en linguistique africains !
Nous avions  compris cette vérité scientifique quand Nous étions en Vacance à Zinder quand par désespoir d’avoir eu du mal à capter la fréquence de la radio Rfi, nous nous sommes me vu, mes amis et moi, tombés sur la BBC. Et, notre  attention était fixée sur un auditeur inconditionnel de la BBC, qui, à travers la fameuse rubrique d’émission Haoussa ‘’Wassikoun Massou  Saouraro’’ qui signifie « les correspondances de nos auditeurs », voulait savoir l’historique de la fameuse OTAN (Organisation du Traité Nord Atlantique) de sa création à nos jours. Ce qui a bien été suscité par sa monté en puissance dans l’action le processus de «  l’exportation de la démocratie par le largage des bombes sur les têtes des civiles Lybiens »pourtant qu’elle prétendait’’ protégé ‘’au mois de septembre. Etant que nous meme-même, nous sommes incapables de donner la signification de cette organisation dans notre langue vernaculaire’(le Haoussa), sinon même si nous  réussirons, ce qui semble etre un pari, ce ne serait pas sans difficultés[22] ! A l’issue de l’explication qui l’a été donné dans cette langue ‘(Haoussa), nous avions  aisément compris que  les élèves africains éprouvent des difficultés à apprendre et maitriser les enseignements qu’on les dispenses à l’école tout simplement parce que l’enseignement au lieu  d’être un plaisir pour les enfants devient une peine c'est-à-dire une torture pédagogique et moral.
          Alors que conformément à l’esprit et à la lettre l’enseignement scolaire, scholès, en grec, en latin veut dire loisir, de son dérivé latin a donné le mot « escole », qui est devenu école. Donc « loin des tensions de la scolarité et de l'enseignement d’aujourd’hui, l’école, à l’origine, dispense des contraintes matérielles et physiques (travaux domestiques, champêtres, ménagers…etc.),et devient le moment libéré pour les exercices de l’esprit :c’est à dire  de la pensée, de la réflexion, de la lecture ou de l’étude de manière générale[23]». C’est là que nous avions  compris que c’est pourquoi pendant notre enfance nous n’avions jamais oublié les contes que nos grands-mères autours du feu,  dans tous leurs détails même étant devenus adultes. C’est en effet  là « le crime  contre les valeurs culturelles et sociolinguistiques des africains » dont parlait le Professeur  Cheick Anta DIOP dans une conférence qu’il a tenu à l’Université de Niamey en 1985.
Ces médias meanstream, ont toujours fait main basse sur la vérité et tout ce qui concours à l’établir dans  des nombreux domaines .C’est ainsi que quand un citoyen africain du nom de Omar CAMARA réagit quand il découvert la publication de la liste des inventeurs noirs et leurs inventions[24] s’exprime ainsi :«Je ne  savais pas tout ça également, quand c'est des noirs, les médias et le monde aiment les cacher, on préfère nous parler de Edison ou des frères Lumières, je n’ai pas entendu une seule fois le nom d'un inventeur black sur les 136 inventeurs noirs de la liste, ils ont réussi leur désinformation[25]...».



QUELQUES EXEMPLES DE VERITES  SCIENTIFIQUEMEENT ETABLIES CACHEES PAR LA DESINFORMATION MEDIATIQUE EN AFRIQUE.
      1. Par rapport à la découverte des États unis d’Amérique: 
Ce sont les Africains qui ont découvert pour la première fois les Etats Unis d’Amérique, car, partis de l’Afrique de l’Est il ya 1OO OOO ans, 5OOAfricains Noirs on fini par la découvrir. Ils ont remplacé purement et simplement les populations archaïques d’Europe en l’an 40 000ans avant notre Jésus Christ .Ils supplantent les populations primitives locales d’Asie, voilà 60 000ans et 40000ans avant J C [26]».D'autres our ces soutiennent que c'est l'empéreur Malien ABOUBAKRI II qui envoya la seconde expédition en milliers des bateaux,après l'échec d'une prémière dont aucun élément n'était revenuqui a du très certainement arrivé en Amérique Latine  et donc l'a découvert plutout en 1310[27].
Mais, la légende savamment entretenu par les occidentaux continue de considérer que c’est Christoph COLOMB qui l’avait découverte en 1492 .Alors que dans les faits, il ne savait jamais se servir de la boussole et du gouvernail pour conduire son bateau et faire ce exploit .Sinon , pourquoi choisir le nom de l’Amérique[28] (U.S.A)  en mémoire au nom d’un navigateur Italien du nom de Amérigo de Vespusci  et pas celui de ‘’Comlombo’’  ou ‘’Christophia’’ par exemple?.Et cette légende continue d’être enseigner comme vérité dans les écoles primaires ou fondamentales africaines sans la moindre vigilance des ministères de tutelle de l’éducation nationale.
     2. Par rapport  à ‘’la propriété’’ de la Monnaie Franc CFA par les Etats  Africains:
         A cet effet un mensonge a toujours maquillé la signification réel de la monnaie Franc CFA par les pays Africains des supposées deux zones communautaires Franc CFA .Alors que ces dernières ne disposent  aucunement tous les attributs[29] réels d’une propriété de cette monnaie qu’on définie toujours comme Franc de la communauté Financières Africaine comme si les Africains sont véritablement dans des communautés ou les citoyens bénéficient du financement du développe ment .En réalité cette monnaie est toujours restée par définition « Franc des Colonies Françaises d’Afrique » et a permis à la France de se fournir en certaines matières premières (plomb, zinc, manganèse, nickel, bois, phosphates, oléagineux, uranium…)  sans débourser de devises[30]», qui constituent des  sources de richesses importantes . Et que même sur le plan constitutionnel aucune constitution  des pays Africains des deux zones FCFA ne reconnaissent expressément  une valeur légal ou cour légal à cette monnaie FCFA. Alors que dans tous les pays du monde elle a une valeur et une portée constitutionnelle, du Nehru, à l’Algérie en passant par les Etats unis d’Amérique ou le Ghana.
3 .Par rapport au mensonge  sur  sur un prétendu carnage  de civiles de 10 000morts et 55 000 blessés fait en un mois par l’armée régulière Libyenne  sous ordre du Feu Guide Mouammar KADAFI, paix à son âme, qui motiva la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU qui vota sans difficulté la résolution 1973 qui consacra la résolution1973 portant instauration d’une zone d’exclusion aérienne. Alors que  pour une analyse de fond de ce mensonge médiatique occidental on se rend compte de  ces évidences suivantes pour plusieurs raisons:
-Logique : pour tuer 10000personnes, en un mois, il faut être  capable de tuer 300 à 400 tous les jours. Seul Hitler est parvenu, mais il a eu besoin  de plusieurs installations de fours crématoires.
-La No Fly zone, c'est-à-dire la zone d’exclusion aérienne a été instaurée parce que pour tuer autant, KADAFI aurait  utilisé des avions  des avions de combat qui normalement volent à 5000mètres d’altitude et à une vitesse  de 1000km/h .A moins  de larguer une bombe atomique, ces avions, aussi spéciaux soient-ils ne pourraient un tel exploit .
-Pour les blessés, leurs nombres est dans tous les pays donné dans tous les pays du monde par des sources hospitalières. Dans la gestion optimale d’un hôpital, il est prévu environ 10 à 20 places libres pour accueillir des cas impromptus. Pour les 55000 blessés, à raison de 20 par hôpital, il faudrait 2750 hôpitaux pour accueillir  tous les blessés Libyens et même en utilisant tous les hôpitaux du continent « qui sont environ 1230» .On n’y  arriverait jamais. Ceux ( la France les Etats Unis, la Grande Bretagne, l’Italie) qui ont validé ces  chiffres sans une véritable enquête préalable  et sérieuse savaient qu’ils étaient faux[31]».
4. Sur le conflit Syrien :
La version matraquée tous les jours par les médias français sur le conflit syrien n’était pas la bonne et elle le reste aujourdhui. C’est ce que pense avec raison le  politologue Gérard Chalian, :en disant «  c’est que ce n’est pas uniquement un méchant contre des gentils et que la volonté d’intervention et les hésitations des Occidentaux ne sont pas forcément liées à des sentiments purement humanistes. Il dit qu’une intervention impliquerait beaucoup de conséquences géopolitiques. Pour lui, ce qui se passe en Syrie est avant tout une affaire politique et non humanitaire. C’est en fait, l’exacerbation du conflit artificiel sunnite/chiite avec d’un côté pour les sunnites l’Arabie Saoudite, le Qatar, l’Union européenne, les Etats-Unis et Israël et de l’autre, les chiites, c’est-à-dire les Alaouites aidés par l’Iran. Le but de la manipulation est de casser l’Iran et de réduire le Hezbollah[32]».Il ressort du constat général que l’Occident coalisé, applique en Syrie le même scénario qu’en Irak et en Libye. L’attaque médiatique et militaire à l’encontre de la Syrie est directement liée à la compétition mondiale pour l’énergie, ainsi que l’explique le professeur Syrien Imad Shuebi. « Avec la chute de l’Union soviétique, les Russes ont réalisé que la course à l’armement les avait épuisés, surtout en l’absence des approvisionnements d’énergie nécessaires à tout pays industrialisé. Au contraire, les USA avaient pu se développer et décider de la politique internationale sans trop de difficultés grâce à leur présence dans les zones pétrolières depuis des décennies. C’est la raison pour laquelle les Russes décidèrent à leur tour de se positionner sur les sources d’énergie, aussi bien pétrole que gaz. (…) Moscou misa sur le gaz, sa production, son transport et sa commercialisation à grande échelle. Le coup d’envoi fut donné en 1995, lorsque Vladimir Poutine mit en place la stratégie de Gazprom. (…) Il est certain que les projets Nord Stream et South Stream témoigneront devant l’Histoire du mérite et des efforts de Vladimir Poutine pour ramener la Russie dans l’arène internationale et peser sur l’économie européenne puisqu’elle dépendra, durant des décennies à venir, du gaz comme alternative ou complément du pétrole, avec cependant, une nette priorité pour le gaz. À partir de là, il devenait urgent pour Washington de créer le projet concurrent Nabucco, pour rivaliser avec les projets russes et espérer jouer un rôle dans ce qui va déterminer la stratégie et la politique pour les cent prochaines années. Le fait est que le gaz sera la principale source d’énergie du XXIe siècle, à la fois comme alternative à la baisse des réserves mondiales de pétrole, et comme source d’énergie propre.(…) Moscou s’est hâté de travailler sur deux axes stratégiques : le premier est la mise en place d’un projet sino-russe à long terme s’appuyant sur la croissance économique du Bloc de Shanghai ; le deuxième visant à contrôler les ressources de gaz. C’est ainsi que furent jetées les bases des projets South Stream et Nord Stream, faisant face au projet américain Nabucco, soutenu par l’Union européenne, qui visait le gaz de la mer Noire et de l’Azerbaïdjan. S’ensuivit entre ces deux initiatives une course stratégique pour le contrôle de l’Europe et des ressources en gaz. « Le projet Nord Stream relie directement la Russie à l’Allemagne en passant à travers la mer Baltique jusqu’à Weinberg et Sassnitz, sans passer par la Biélorussie. Le projet South Stream commence en Russie, passe à travers la mer Noire jusqu’à la Bulgarie et se divise entre la Grèce et le sud de l’Italie d’une part, et la Hongrie et l’Autriche d’autre part.  Nous devons être  écœurés par le manque d’objectivité des médias français. La seule source, l’Office syrien des droits de l’homme(OSDH), basée à Londres, est animé par un Frère musulman, payé par les services secrets britanniques.
4. Par rapport l’hommage à Jules Ferry par le Président Français François HOLLANDE sur Rfi : il ya un non dit sur le massacre des citoyens Français en 1871à paris:
En nous référant au livre  intitulé« La Commune : Histoire et souvenirs»,Edité à Paris, Edition, la Découverte, en1999, l’auteur, Louise Michel témoin vivant de cet évènement tristement célèbre qui s’est passé dans la patrie de Droits de l’Homme(la France), confiait que  « Jules Ferry était dans le camp des ennemis de la commune, celui de Thiers et des Versaillais, qui firent 100 000 morts pour reprendre le pouvoir à Paris, Chiffre réel donné par Louise Michel dans son livre sur la commune est confirmé par beaucoup d’historiens Français. Thiers Adolph et Chef de gouvernement Français à l’époque, lui-même n’en reconnaissait que 30 000.Même si les ‘’Encyclopédistes’’ d’aujourd’hui minimisent encore plus que Thiers ce massacre et donnent seulement entre 12 000 et 20 000 morts !L’auteur poursuit en disant avec franchise qu’ensuite, après le massacre de la commune, « le rôle principal de Jules Ferry fut de justifier la terrible colonisation française ; et c’est avec son aval que la France alla "civiliser" diverses parties du monde ; c’est-à-dire les massacrer, les réduire à l’état d’esclavage, les torturer, violer leurs femmes et piller leurs ressources ». En évoquant les parties du monde, Louise Michel fait référence aussi aux pays Africains. Remarque : « Juste avant le massacre de 100 000 communards par Thiers et les Versaillais, il y avait 600 000 habitants à Paris. La répression de la commune de Paris en 1871, effectuée par les amis de Jules Ferry, a tué un parisien sur six : il y eut au moins un mort dans chaque famille[33]».Pourquoi, F. HOLLANDE s’était-il permis de dire et reconnaitre toute la vérité sur ‘’la rafle de Veldive’’ à l’occasion de laquelle, plus de  «13000 juifs arrêtés dans la ville de Paris le 16 et 17Juillet1942, dont 4000 étaient des enfants, puis déportés  à Auschuitz  » Alors que lors de la commémoration de l’évènement de la tristement célèbre’’ manifestation de la commune de Paris en 1878? Et pourquoi qu’aucune presse n’en a sérieusement parlé des véritables chiffres des victimes de la commune de Paris? N’est ce pas une  « une faute morale et politique[34] » ?

5. Sur les vrais raisons de la guerre de l’Occident  en Afghanistan :

Le but des pays membre de l’OTAN en Afghanistan est-il « d’instaurer la démocratie ou de lutter contre l’injustice des talibans ? Beaucoup le pensent à travers le monde, mais c’est absolument faux, sinon pourquoi n’intervenaient-ils pas dans les différentes monarchies du golf à savoir en Arabie Saoudite, au Qatar…etc. ? La raison est strictement le contrôle et la protection géostratégique est ressources énergétiques qu’elles soient gazeuses ou pétrolière.

Pourquoi les « Occidentaux, avec 50 000 hommes sur le terrain afghan, semblent vouloir faire ce que les Russes ne sont pas arrivés à faire avec 125 000 hommes ?
Le Turkménistan, riche en hydrocarbure, ne veut pas passer par le réseau russe pour écouler son pétrole. Ancien pays satellite de la Russie, il se méfie de la Russie. Donc son pipeline ne peut pas passer ni au nord ni à son est. A l’ouest du Turkménistan, il y a l’Iran et un embargo américain interdisant tout commerce avec l’Iran. Reste le sud avec l’Afghanistan et ses chefs tribaux, et le Pakistan, ce dernier étant tout à fait disposé, moyennant royalties, à écouler le pétrole aux Occidentaux. Par conséquent, si les Russes n’étaient pas arrivés à contrôler l’Afghanistan avec 125 000 hommes, les Occidentaux avec 50 000 hommes sur le terrain savent qu’ils ne feront pas mieux.
Mais ces hommes sous commandement de l’Otan depuis 2003 sont normalement capables de sécuriser le passage du pipeline en Afghanistan et donc d’assurer une source d’approvisionnement pour l’Occident. Le modèle démocratique en zone tribale n’a aucune valeur aux yeux des chefs de guerre tribaux. La mise en place d’un gouvernement démocratique aurait l’énorme avantage d’avoir un seul interlocuteur au lieu d’une mosaïque de tribus.
Mais les trafiquants de drogues, et les fabricants et trafiquants d’armes de la zone tribale entre l’Afghanistan et le Pakistan, le Pakistan lui-même, ont-ils un réel intérêt à ce que les choses évoluent en ce sens ? L’émergence d’un Etat fort démocratique et centralisé ne semble pas arranger tous les belligérants locaux. Mais il est touchant de voir l’assiduité dont font preuve les Occidentaux à démocratiser la région ! D’autres régions du monde en auraient besoin, mais est-il besoin de "démocratiser" des pays sans ressources et/ou sans intérêts stratégiques ? De ces puissances occidentales, qui  s’intéresse véritablement à la somalie, si ce n’est pour forger une expression:’’ la somalisation’’ dans les débats feutrés des plateaux de télévision propagandiste de l’interventionnisme militaire dans d’autres parties du Monde. Et les régimes féodaux principaux fournisseurs en énergie de l’Occident n’ont jamais eu besoin de leçon de démocratie pour prospérer et être fréquentables. La diffusion de la démocratie n’est-elle pas devenue le nouveau concept de marketing pour nous vendre une guerre qui ne veut pas dire son nom, et dont, de toute façon, le mobile réel semble être démontré. Il est vrai que la propagande n’a pas besoin de logique : on lui demande simplement d’être convaincante[35]»!

6. A propos de la création, l’installation des  offices des radio-télévisions nationales dans la plus part des pays Africains :
Ce qu’on ne dit pas et qu’on semble jamais dire dans les pays africains jadis colonisés par la France est que « vers les années 1970, pendant la gestation de la télévision sénégalaises, la République de cote d’Ivoire a eu à engager avec le Japon, des discisions, pour la mise sur pied de la télévision nationale[36] (ivoirienne), l’avis d’appel d’offre portait sur la couverture totale du pays, avec à la clef, des bourses de stages pour le personnel, des postes téléviseurs en couleur, dont le prix de revient à l’époque , ne dépassait pas 150 000 Franc CFA. Mise au courant de l’initiative de l’Etat ivoirien, une société  française dénommée ALSTOM, joua les coudes pour torpiller le marché et rafler la mise ! L’offre acquise par cette société (qui a bénéficier du lobby et du parrainage de l’Etat Français) consistait à inonder l’Etat ivoirien d’une télévision expérimentale’’ en noir blanc !Quand est-il de l’offre qui a été faite à l’Etat du Niger à grand coup médiatique de la rénovation complète des matériels de l’office de Radio Télévision du Niger (ORTN) à l’occasion des 5èmes jeux de la Francophonie qui ont eu lieu en 2005 à Niamey? Nous croyons que la vérité ou du moins toute la vérité n'a pas été  dite peuple du Niger pour afin que l'opinion nationale sache  combien a couté cette ''pseudo rénovation''de l’Office, au nom de la bonne gouvernance et du contrôle démocratique de l’action du gouvernementale .A une échelle plus grande, l'ensemble des peuple de l'espace union économique et monétaire ouest africain s'apprettent -ils à revivre une plus grande arnaque qui serait cautionnée par les ministre en charge de communications de cette zone communautaire durant « l'adoption des normes pour la diffusion(norme DVB-TS) et la compréssion(MPEG-4-AVC)[37]» autrement dit, la transition des Etats de la zone vers « la télévision numérique qui doit être effective au plus tard en juin2015, »?Etant donné que « les experts ont a cet effet formulé (moyennant perception des commissions sans doute faramineuses bien entendu pour l'étude du projet) « des recommandation importantes, à l'attention des Etats membres et à l'endroit de la commission de l'UEMOA » qui intercédéra certainement au niveau de ces Etats pour  rafler la mise ! Pourquoi au non du principe de l'ouverture des marchés du monde ne par soumettre ce projet à un appel d'offre international ?Que risque les multinationales de ce pays tuteurs des pays africains au vue de ses difficultés financières et économiques ? N'est ce pas nécessaire que leurs lobbies politiques Français aux plus haut sommet les rafles des marchés importants comme celui pour leur donner la dose économique et financières nécessaire durant leur agonie de manque de compétitivité ? Et pourquoi, nos chefs d'États et de gouvernements ne veulent pas noter la leçon de l'interventionnisme de l'État dans l'économie nationales et se dire qu' « Il faut un nouvel équilibre entre l’Etat et le marché,
 marché,
 alors que partout dans le monde les pouvoirs publics
 sont obligés d’intervenir pour sauver le système
 bancaire de l’effondrement. ..
 L’autorégulation pour régler tous les problèmes, c’est
 fini. Le laissez-faire, c’est fini. laissez- Le marché qui a toujours raison, c’est fini Il faut tirer les leçons de la crise pour qu’elle ne se reproduise pas. Nous venons de passer à doigts de la catastrophe, on ne peut pas prendre le risque de recommencer. Une certaine idée de la mondialisation s’achève avec la fin d’un capitalisme financier qui avait imposé sa logique à toute l’économie et avait contribué à la pervertir. L’idée de la toute puissance du marché qui ne devait être contrarié par aucune règle, par aucune intervention politique, était une idée folle. L’idée que les marchés ont toujours raison était une idée folle [38] ».
Ou, « abandonné les principes de l’économie de marché pour sauver le système d’économie de
 marché[39]», comme l'a dit M. G. W. Bush pour justifier les interventions de l’Etat fédéral américain dans l’économie. Au regard de cela n'est-il pas logique de dire que les règles néolibérales ne sont que pour des États politiquement faibles et économiquement stériles ?Nous comprenons pourquoi, des politiques au plus haut sommet de l'État Nigérien font inévitablement la promotion des multinationales étrangères au détriments des sociétés et entreprises Étatiques. Dans ce cas, il ne serait pas trop irréaliste, dans ces conditions d'assister au Niger à la privatisation de la Société Nigérienne de Pétrole[40], la Société Nigérienne d'Électricité, la Société Nigérienne de Télécommunication qui a du subir du subir au mois juin ''un coup de hache''terrible au profit des multinationales de Télécommunication qui ont brandi en complicité avec certains ''députés nationaux''véreux le sacro-saint principe de la libéralisation des marchés (secteurs stratégiques de l'État) auxquel le Niger a souscrit!.Au lieu de se dire que les règles du FMI sont indéfendables dans le contexte actuellement!

7. A propos de la Campagne KONY2012[41] :

La Campagne Kony 2012 est « un exemple classique de désinformation militaire. Elle avait pour but « d’exploiter les émotions de 80 millions de jeunes pour mettre en évidence sa relation entre la désinformation et les capacités  de guerres cybernétiques des infrastructures de défense des Etats Unis ». En un temps relativement records, « des millions de personnes à travers le monde ont vue la vidéo de Campagne dite Kony2012 » dont la diffusion a été relayée par des médias occidentaux. Cette vidéo visait à expérimenter une méthode scientifiquement élaborée pour « façonner les esprits, pour favoriser l’intervention militaire américaine en Afrique par une stratégie de guerre psychologique. L’influence psychologique des médias sur n’importe quel type de citoyen, qu’il soit civil ou militaire a été d’autant comprise au Niger que durant le conflit de rébellion armée déclenché par le ‘’Mouvement Nigérien pour la Justice’’,que l’ex président de la République du Niger Tandja MAHAMADOU a du interrompre maintes fois les émission radio et télévisées, ou information qui passaient en boucle sur les médias impérialistes de propagande tels que :RFI, TV5,France 24!Nous tenons à le rendre un vibrant hommage pour ce acte audacieux qui a permis de préserver le morale de nos vaillants éléments de Forces de Défense et de Sécurité du Niger(Armée Nationales) sur le terrain de la préservation de l’intégrité territoriale de notre cher pays :le NIGER.
Pourquoi, l’ex président Malien Amadou Toumani TOURE na t-il pas fait autant ? Cela peut-il susciter une certaine suspicion qui tend à la mise en évidence d’un des éléments constitutifs  la haute trahison au plus haut sommet de la république sœur du Mali ? Nous croyons que cela est une leçon historique que toutes les nations soucieuses de leur intégrité territoriale et de leur indépendance nationale même si elle demeure discutable aujourd’hui quand à son contenue réelle au niveau des Etats Africains.
  Ce fut  selon le Professeur Horace CAMPBELL de l’Université de Syracuse « une  politique globale et  l’intense compétition  des ‘’occidentaux’’  pour la domination impériale » ‘’de leur complexe militaro-industrielle soutenu par des politiques au plus haut sommet des Etats.













8.Ce que les médias français cachent à propos des véritables motivations des velléités séparatistes du Mouvement Nationale pour la Libération de l’Azawad (MNLA) qu’elle parraine.

Même si ses bouc émissaires du Mouvement Nationale pour la Libération de l’Azawad semblent avoir échoués devant les irrédentistes de Ancardine, et que l’inconnu de cette équation ou de cette probabilité n’ait jamais été pris en compte par la France, il n’en demeure  pas moins qu’elle cherche coute que coute et à dessein, à faire une reconfiguration du Sahara Ouest Africain à travers les manœuvres sournoises d’activation des velléités  séparationistes  dans le Nord du Mali sur la basse d’une ancienne loi votée par ses Assemblées Nationales,  le 10 janvier 1957, créant l'Organisation Commune des Régions Sahariennes (OCRES) dont le contenu est le suivant :

« Art.1er – Il est créé une « Organisation Commune des Régions Sahariennes » dont l’objet est la mise en valeur, l’expansion économique et la promotion sociale des zones sahariennes de la République Française et à la gestion de laquelle participent l’Algérie, la Mauritanie, le Soudan, le Niger et le Tchad.
Art.2.- L’O.C.R.S. englobe, à l’origine, les zones suivantes, reparties entre l’Algérie, le Soudan, le Niger et le Tchad. La commune mixte et l’annexe de Colomb-Béchar, la partie de l’annexe de Garyville, située au Sud des Monts des Ksours, les communes indigènes et les annexes de la Saoura, du Gourara, du Touat, et de Tindouf, la partie saharienne des cercles de Goundam, de Tombouctou et de Gao;…
Art. 3 – L’O.C.R.S. a pour mission, sur le plan économique et social:
1°) De promouvoir toute mesure propre à améliorer le niveau de vie des populations et à assurer leur promotion sociale dans le cadre dune évolution qui devra tenir compte de leurs traditions;
2°) en harmonie avec les programmes de développement du plan de modernisation et d’équipement:
a)     de préparer et de coordonner les programmes d’études et de recherches nécessaires au développement de ces Régions;
b)     en fonction du résultat de ces études et recherches, d’établir des inventaires et de mettre en œuvre les programmes généraux de mise en valeur, principalement dans les domaines énergique, minier, hydraulique, industriel et agricole
c)     d’établir et de mettre en œuvre un plan d’infrastructures (notamment transports et communications) en fonction de ces programmes;
d)     de susciter l’installation d’industries extractives et de transformation et de créer, lorsque les conditions le permettent des ensembles industriels».
        Ce qui n’est pas  sans nous rappeler pour mémoire les velléités qu’elle a nourri avec le Mouvement  des Nigérien pour la Justice (MNJ) en 2007, qui  eu aussi les mêmes revendications territoriales que le MNLA actuel du Mali, car, il lui aussi  pensé ‘’créer comme ‘’République TOUMOUJGA’’, avec carte, hymne, armée et autres pseudo attributs pour ressembler ne serait ce que virtuellement à un ‘’Etat’’ issu de la République du Niger.
Cet Etat  dont la création au Niger avait échoué suite à la réaction énergique du Niger qui a du reconduire plusieurs fois l’état d’urgence au Nord, ne peut être une réalité. Pour plusieurs raisons :
Cet Etat  a un fondement strictement ethnique, comme l’a d’ailleurs confirmé, André BOURGEOT, anthropologue et chercheur au CNRSS français dans son livre intitulé: « Espace géostratégique et enjeux politique(Niger) ».Il disait que : l’esprit qui a présidé la base même de la création de l’OCRS
 Dévoile, une conception ethnique du territoire dont un des objectifs était de créer une barrière politique définissant un « chasse gardée française »susceptible  d’éviter des contacts entre une Algérie qui avait engagé une guerre de libération nationale pour acquérir son indépendance et une  Afrique noire traversée par l’opinion des leaders indépendantistes ajoute  le Professeur Issa N’Diaye du Mali. Aussi, c’est ainsi, qu’au moment des indépendances et à la faveur de la création de l’OCRS, une alliance s’était nouée au Mali entre Maure, notamment Kounta, et certains Touaregs, singulièrement les Kal Antassar, soutenant une partition du Soudan (incarnée par l’OCRS) afin d’éviter  d’être commandé par des  Noirs. Ils avaient même à un moment écrit au nombre de500 représentants des différentes tributs,  adressé une lettre au Ministre de la  France d’outre mer une lettre  demandant à « ce qu’en tant que citoyens (de couleur blanche ???),  qu’ils ne soient ou du moins leur terroirs ne soient ni rattachés au soudan, ni à l’Algérie[42]» Cette même alliance a surgit au moment de la rébellion touarègue au Mali » en 1992, après celle du Niger.
Nous pouvons dire, à la lumière de ce que disaient BOURGOT et N’Diaye « l’exploitation systématique des frustrations accumulées du au mauvais fonctionnement des Etats du Niger et maintenant du Mali « à des fins politiques  des différences plus ou moins réelle entre population du Niger d’une part, dans le temps et du Mali d’autre part, aujourd’hui, sans oublier »leurs aiguisement pour en faire des contradictions permanentes et de ce fait un facteurs d’instabilité chronique servant les desseins des puissances extérieures et leurs relais locaux actuels » n’est pas sans péril pour les institutions Etatiques et la paix en Afrique. Tout de même, ces velléités  sur fond de conquête impérialistes des ressources naturelles, minières, gazières, stratégiques de plus en plus rares aujourd’hui, nourries  sur des frustrations nées d’un plus ou moins mauvais fonctionnent de l’Etat tracé à la règle et à l’équerre (tant au Niger qu’au Mali), tel que nous l’avions hérité de la France. Donc, « un des objectifs de la naissance de l’OCRS, était d’unifier le Sahara afin de permettre aux capitaux Français de se fructifier ».c’est pourquoi cette organisation « fut précédé par  la création d’institution multiples, d’organismes de recherche tels que, par exemple, le Bureau de recherche du pétrole(BRP),le Bureau de recherches minières de l’Algérie (BRMA) en 1945, par l’émergence d’associations de techniciens, notamment l’Association de recherches techniques pour l’étude de la mer intérieure saharienne et par la constitution des comités politiques tels que le fameux Comité du Sahara français fondé en 1951[43]».Par ailleurs, sur le plan des recherches minières, « des mégaprojets étaient  élaborés, dont  la création des ‘’zones d’organisation industrielles africaines’’(ZOIA) pour concevoir, coordonner et contrôler les programmes de prospection et de mise en valeur du Sahara. Les perspectives paraissent immenses» En Afrique de l’Ouest par la France et nous le savons très bien, ces visées suscitent une véritable interrogation quand au sens, la portée de l’existence et le rôle de l’Etat dans la vie du citoyen! Nous le reconnaissons volontiers. Ces Etats ne satisfont pas et nous ne sommes pas sur qu’ils parviennent à satisfaire aujourd’hui les besoins de services sociaux de base (santé ,éducation, eau, sécurité assainissement, électrification urbaine et rurale, l’accès à l’énergie domestique) que les citoyens sont en droit d’atteindre légitimement d’eux, nous le reconnaissons. Et, tout a été au rouge quand le système dit démocratique nés des « pseudos conférences nationales[44]» restent et demeurent comme « système d’accumulation primitives des capitaux » par quelques individus au détriment de la majorité. N’est ce pas la fragilité économique et financière du Niger en 1990  qui a fait en sorte que l’Etat du Niger s’était prostitué, abaissé pour ramasser les miettes de 15 milliards de FCFA de Taiwan[45], action qui a été considérée comme  « un grand coup diplomatique » en échange d’une pseudo reconnaissance parrainée par les Etats Unis d’Amérique en 1949 (qui en partenariat avec la Grande Bretagne a  tout fait pour diviser le Soudan en deux Etats non viables sans leur paternalisme, dans son œuvre impérialiste de la division de la Chine populaire,  comme l’a tenté la France au Nigéria, au Niger et actuellement au Mali ? N’est ce pas  dans ce contexte une « vrai fausse révolution » non au Niger mais dans tous les pays africains ayant décrété la conférence nationale comme ‘’souveraine’’, étant donnée que les cadres ayant dirigés ces ‘’conférences dans ces pays non jamais voulu la rupture avec la France, qui a soufflé le chaud (au moment ou elle instaura des dictatures à sa solde, et même des pseudo démocraties (libérales ) toujours à sa solde? Où est donc la démocratie ? Le poids « du pouvoir du peuple »? C’est de la démocratie-oligarchique enfin ! Pourquoi ces Etats se prétendent démocratique, répondant aux aspirations de leurs peuples et continuer de garnir «  le trésor public français de 50°/° de leurs maigres avoirs d’exportations[46]», infligeant inutilement à ces peuples ou ces population considérés comme des « bêtes électorales » une rigueur budgétaire hors normes? N’est ce pas la raison pour laquelle la France  pèse de tout son poids diplomatique pour voir restaurer à chaque fois les mêmes institutions dites démocratiques qui asservissent  les peuples au profits des dirigeants et quelques opérateurs économiques compradores, prête-noms des filiales ou des multinationales elles mêmes ?N’est ce pas la raison pour laquelle le peuple malien a été empêché d’exprimer « sa souveraineté de choix d’un régime politique qui incarnerait le changement d’avec les modes de pensée et de gouvernance d’alors ?Nous le réaffirmons les institutions dites démocratiques mais d’inspiration néolibérale ne correspondent pas aux défis politiques, économiques, sociales, et culturels que les Africains attendent. La crise des systèmes démocratiques d’inspiration néolibérale en Tunisie, en Egypte, en Grèce, en Espagne, aux Etats Unis, et même en France ne  sont-ils pas éloquents ?
Pour revenir à la hantise d’une re-configuration du Sahara ouest Africain, il convient de préciser qu’à l’origine de l’OCRS, les richesses pétrolières sahariennes. Ainsi, pour le délégué de l’OCRS, Olivier GUICHARD, en 1957, l’existence même des réserves pétrolières justifiant la nécessité de cette organisation qui, rappelons-le regroupait historiquement, les territoires de l’Algérie, plus de 2/3 du Niger, la moitié du Tchad[47]». Le Professeur N’Diaye rappelle avec précisions que « les limites de l’OCRS, sur le plan géographique, concernaient les deux département du sud Algérien (Saoura et Oasis),la partie saharienne des cercles de Goundam, Gao et Tombouctou au soudan, ceux de Tahoua et Agadez au Niger et enfin, le Borkou, l’Ennedi et le Tibesti au Tchad. L’adhésion de la Mauritanie et de la Tunisie était prévue ».Et si les Etats Africains se donnent pieds et mains pour les Etats Unis d’Afrique, l’exploitation de toutes les ressources stratégiques africaines ne serait-elle pas mieux pour gérer les visés néo-coloniales de reconquêtes des territoires des pays Africains ? Nous en sommes certains qu’individuellement, ces puissances nous écraseront un à un. Il faut que les chefs d’Etats et de gouvernement comprennent que les citoyens africains ont compris le jeu (de ces puissances et leur mimétisme à œuvrer pour l’unité Africaine) et que leur révolte de part et d’autre n’est qu’une question de jours! A l’époque, le premier Président Nigérien Diori HAMANI, comprenant les manœuvres sournoises de la France disait «  je n’aiderais jamais à la création d’un Katanga Saharien ! ». Il est logique de s’attendre à cette affirmation de Diori, sachant qu’il était farouchement opposé aux même velléités de la France d’avoir voulu diviser coute que coute  le  Nigéria, voulant y créer par le biais d’une sécession  déclenchée le 6 Juillet1967, au sud Est de ce pays, « une pseudo et fantoche république du Biafra » avec  l’ex Gouverneur militaire de la région, le Colonel Odmegou OJUKU, en partenariat avec Félix H. Boigny de la Cote d’Ivoire. Et  cela bien, il faut le dire bien que le Nigéria n’aurait pas été une colonie Française ! Dans cette guerre, à partir de 1971, médecin sans frontière, organisation d’assistance  humanitaire Française a servi à la campagne humanitaire sur fond médiatique alors que c’est la France elle-même qui est à l’origine de cette guerre impérialiste de conquêtes d’un autre espace vital !Nous croyons que ce volet de l’histoire de la sécession  Biafraise doit nous être comme une boussole qui nous permettre d’avoir une bonne lecture de tous les conflits dans lesquelles la France est plus ou moins explicitement impliquée.

Remarque: Les Etats Africains, doivent une fois pour toute rompre avec ce paternalisme de prédation des capitaux de l’Etat Français en leur sein, pour assoir une véritable en  faveur de l’ouverture du marché mondiale, et du changement  de la gouvernance à la quelle aspirent les citoyens africains. Ainsi, nous auront à faire à des véritables Etats souverains qui peuvent librement choisir leurs partenaires stratégiques et signer souverainement  des contrats avec qui ils veulent entre :l’Afrique du Sud, le Brésil, le Venezuela, l’Allemagne, la Chine, l’Inde, le Nigéria etc.…Cette rupture doit être totalement de mise sinon, la situation de monopole de la France, qui reste toujours colonialiste même de nos jours, se traduirait dans les Etats Africains  par des balance de paiement  toujours favorable à cette même France à coté du reste du monde tout en continuant de nous chanter la mondialisation.


       Qu’avaient fait les africains en laissant passé ces informations mensongères en boucle sur leur télévision et radio nationales et même privés ? Comme le disait un personnage Africain illustre «Il est nécessaire, il est urgent que nos cadres et nos travailleurs de la plume apprennent qu’il n’y a pas d’écriture innocente. En ces temps de tempêtes, nous ne pouvons laisser à nos seuls ennemis d’hier et d’aujourd’hui le monopole de la pensée, de l’imagination et de la créativité » de l'information car nous risquons de ne plus nous défaire de leur étau médiatique. Combien de foi les ‘’journalistes’’ de la Rfi et des autres télévisions occidentales et arabes ont menti sur la guerre de l’Occident coalisé, en Iraq, en  Libye ou Syrie ?
(...) « Il est nécessaire, il est urgent que nos cadres et nos travailleurs de la plume apprennent qu’il n’y a pas d’écriture innocente. En ces temps de tempêtes, nous ne pouvons laisser à nos seuls ennemis d’hier et d’aujourd’hui le monopole de la pensée, de l’imagination et de la créativité[48] ».de l’information !
LA REALITE DES MASS MEDIAS DANS LES PAYS AFRICAINS :
         Le libéralisme à outrance  des Etats africains vis –à vis de l’occident-largement concrétisé par des politiques de coopération ‘’porte ouverte  tous azimut est la principale raison qui conditionne ipso facto l’orientation générale  de l’information médiatique en Afrique .Cette information dont dépendent la mobilisation de l’opinion et de l’orientation  idéologique d’une nation tout entière est en règle générale un domaine  également extraverti tels que le sont, pour leur part, l’enseignement et l’administration extrêmement occidentalisés d’Afrique [49]».C’est pourquoi dans les pays Africains nous  constatons que s’agissants des médias publics ou privés, les messages  ou les informations  qu’ils véhiculent, « il faut dire que ce sont les nations industrialisées et leurs agences qui collectent, sélectionnent et interprètent, comptent tenu de leurs propres intérêts, les nouvelles pour les pays africains  tant sur le monde, ‘’les pays sous développés’’ que sur les africains eux-mêmes». Si l’on veut  faire une distinction des médias occidentaux et africains l’on aperçoit  clairement  que « ce qu’ils communiquent sont pour une large part, si ce n’est en leur totalité, une reproduction exacte des quotidiens  et hebdomadaires occidentaux: En Afrique Francophone, ce sont les grands journaux français qui l’emportent et en Afrique anglophone des journaux  anglo-saxons qui donne le ton. 
Perspective audacieuse pour le continent Africain: un satellite Africain
De nos jours, la majeure partie de l’élite politique et même intellectuelle continent de faire valoir que « la situation financière de  leurs Etats ne permettent pas la prise en charge par cette entités d’un domaine aussi important  que l’information  et la question de savoir depuis quand les Etats seraient en mesure de venir à bout des impasses financières restera sans écho[50]».Ils perdent de  vue que « les moyens financiers n’ont jamais été illimités même dans les pays dits ‘’avancés .Dans ce cas, ce sont les modalités de gestion et d’utilisation  des ressources rares en priori , qui  font  la richesse ou la pauvreté d’une nation». Donc, on objectera  volontiers que chaque Etat Africain qui possède une ou deux stations  de radio-tévévison  et est en passe de posséder, individuellement ou collectivement un centre émetteur » de  radio -télévision de dernière génération! Généralement dans les Etats Africains, la radio et la télévision de l’Etat est géré par un office de radio et télévision  portant le nom du pays à la fin. C’est le Cas de l’Office de Radio Télévision du Niger(ORTN), du Mali(ORTM).
        Qu'est ce qui nous empêche de faire notre « première vraie révolution des temps modernes : assurer la couverture universelle du continent pour la téléphonie, la télévision, la radiodiffusion et de multiples autres applications telles que la télé-médecine et l’enseignement à distance ; pour la première fois, une connexion à bas coût devient disponible sur tout le continent, jusque dans les zones rurales grâce au système ne cerait ce que par par pont radio WMAX». Devrons nous être toujours dépendant du  satellite Européen alors  qu'il nous suffirait audacieusement par l'intermédiaire de nos chefs d'Etats et /ou de gouvernement débourser seulement «juste 400 millions de dollars payable une seule fois et ne plus payer les 500 millions de location par an[51]» aux défenseurs des Droits de l'homme qui se plaisent à nous voir en situation humanitaire permanente de leur tendre la main pour l'aide et un hypothétique ‘’transfère de technologie’’ ? . Nous parlons de l'Europe avec en tête la France, les États Unis d'Amérique, la Grande Bretagne...etc.  Devons nous avoir peur d'heurter les intérêts des multinationales qui peuplent de plus en plus les pays Africains pour étendre leur ambition de conquête du vaste marché africain. Cette recherche effrénée des capitaux africains est conditionnée et facilitée par des codes d’investissement alléchants pour les multinationales et le principe de libre transférabilité des capitaux[52] investis. Car, il leur garantissant  la libéralisation à outrance de tous les secteurs vitaux et stratégiques de ‘’pseudo États africains ‘’!
C’est à dire l'implantation tous azimuts des sociétés de télécommunication qui pillent sous les regards complice du Fond Monétaire International. Au Niger, avec la complicité de certains ‘’députés nationaux’’ (pour  avoir  perçu des pots de vin, ou des actions gratuites  dans ces sociétés)véreux au plus haut sommet, les multinationales telles que les Oranges, Zain, Moov ont pu obtenir le retrait du monopole sur l’exploitation de la fibre optique accordé par vote solennel aux  deux sociétés d’Etat du Niger: la Société Nigérienne de Télécommunication (SONITEL) et Sahel-Com alors que c’est après un débat parlementaire de fond que la loi a été  voté et transmise à la  présidence  de la République pour promulgation. Elles ont adressé une lettre au président de la république  pour court-circuiter ce qui a été déjà un acquis pour le peuple Nigérien. Ces multinationales auraient évoqué  les dispositions libérales du Fond Monétaire International pour obtenir le retrait immédiat de cette loi, expression par excellence  de la souveraineté du peuple Nigérien! La justice Nigérienne est-elle à mesure d’enquêter sur cette affaire ‘’fibre optique de la SONITEL’’ et mettre l'État du  Niger dans ses droits souverains de disposer de lui-même étant donné que le FMI est aujourd’hui indéfendable dans  l’état actuel des choses? Étant donné que les réformes dites d’ajustement structurel prôné par lui de 1982 à nos jours avec seulement  25 milliards de Dollars  (pour ce qui est de l’Afrique) sont en train de drainer des soulèvements populaires dans le monde : au Nigéria, en Tunisie, en Égypte, en Grèce, en Espagne, au Portugal, en France, et même aux Etats Unis ? A l’Etat actuel des choses, bon nombre des citoyens du monde ignore à quel point le FMI et sa matrice Banque Mondiale sont désavoué. C’est ainsi que comble de ridicule, « Les Etats-Unis locomotive de l’économie, de la planète, ne pouvant mettre la main à la poche doivent se tourner tout naturellement vers leurs pays amis, essentiellement les pays producteurs de pétrole (les pays du Golfe, l’Arabie Saoudite et…l’Algérie) pour les persuader à faire preuve de «générosité» vis-à-vis de l’institution de Bretton  Woods (FMI)que d’aucuns estiment qu’elle est sous leur aile  «Les Etats-Unis…veulent surtout augmenter les ressources du FMI afin d’éviter une crise financière au Mexique ou dans les pays d’Europe centrale et orientale »[53] Cette analyse partagée et défendue par l’économiste algérien Salah Mouhoubi quant il disait que: «C’est pour éviter l’effondrement du système financier international surtout avec les problèmes financiers de la zone euro. La Grèce, l’Italie et l’Espagne en situation difficile et peut-être la France. Les USA aussi en situation difficile ne pouvant pas prêter de l’argent, le FMI se retourne donc vers les pays du Golfe et évidemment l’Algérie».

       Remarque: De façon générale, les africains doivent savoir que « le pouvoir médiatique, pas plus que les autres n’est pas, n’a jamais été, ne peut pas être « indépendant »au sens profond du terme, contrairement aux idées reçues. Même s’il faut cependant, il serait très faut de penser que s’il existe des médias « aux ordres », il existe tout également ceux qui ne le sont pas ou du moins qui ceux qui essaient de garder leur autonomie de fonctionnement basée sur l’éthique et la déontologie du métier des médias. C’est avec la contribution de ces derniers que nous pouvons construire un monde plus juste et plus équitable ou les peuples se partages plus ou moins les mêmes valeurs d’aspirations à la dignité, à la justice, à l’égalité, au bonheur et  à l’aspiration au bien au bien être !



Mr ABDOULAYE I. Lawal, Étudiant diplômé d'une Maitrise en Droit Public International, Président de la Section Nigérienne de la Fédération des  Mouvements pour la Souveraineté Économique et Monétaire Africaine. Émail : aabdoulayelawal@yahoo.fr
00227 96 38 85 82/00227 91 61 40 45



[1]          Prof Cheick  Anta DIOP, Interview réalisé en 1885, des recherches ont établit ce trait de l'homme il ya 120 000ans.
[2]   Samir AMIN, Aristocratie financière et clergé médiatique, 17Février 2012
[3]   Selon Prof Jean Coovi Gomez,  Egyptologue,  Historien et Philosophe
[4]               A ce sujet voir l’article de Komla KPOGLI sur www.lajudablogspot.com
[5]      In Escaping from Darknes by Jean-Paul Pougala  Extrait : BAFANG DECEMBRE, 1975
[6]     L'expression en Anglaise de « Infowar » signifie ‘’La Guerre de l'Information’’.
[7]     A cet effet, nous voyons que l'information aussi est une autre forme de guerre, de conquête.
[8]               Valle, 2009
[9]     Ce modèle de gouvernement politique et administrative sans nul doute pas le seul mais le plus efficace contre l’arbitraire n’a jamais été accepté par la France dans ses colonies .Ce qui constitue  une reconnaissance tacite des dictatures civiles et militaires.
[10]  Cette expression qui recèle un ton humoristique est de l’ancien président Français F. Mitterrand à la conférence de la BAULLE.
[11]  Le  Haoussa ainsi que le Bambara sont des langues rependues à travers les activités économiques  que par autre chose meme s’il ne faut pas oublier les mariages entre les peuples.
[12]  Expression de Almicar CABRAL, Fondateur du Parti Africain pour l‘Indépendance de la Guinée et du Cap Vert .
[13]  Cette estimation est du Gouvernement Fédéral officiel  du Nigéria en 2011.
[14] Source: Le Journal  officiel de la République du Niger, le Sahel du 11Fevrier2012 
[15]        Komla KPOGLI 2012
[16] Komla KGPOLI 2012
[17] En 2012, elle a octroyé 20 bourses de formation au journalistes public et privés nigériens, Voir journal officiel,  le sahel , du 11Juillet2012 
[18] Li Changchun, membre du comité permanent du bureau politique du comité central du PCC
[19]         Propos de Alpha Oumar Konaré est président de la Commission de l’Union africaine. Voir discours prononcé le 8 décembre 2007, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture du 2e Sommet Europe-Union Africaine organisé à Lisbonne (Portugal)
[20] Organisation des Nations Unies 
[21] Révélation  d’un citoyen sénégalais d’origine Malienne ayant travaillé à l’UNESCO dans les années 90.
[22]     Comme il m’est arrivé  d’être dans les mêmes difficultés quand étant le représentant l’Union des Scolaires Nigériens au Mali en tant que Secrétaire Général, un journaliste visiblement un compatriote m’a demandé d’exprimer mon impression du forum social mondial de Dakar du 12 au 24 Fevrier2012. Je l’ai fait en Français bien entendu, le comble était arrivé quand ce journaliste me demandait de traduire mes propos en langues pour nos compatriotes qui son resté au Niger et qui m’entendrons sur les ondes .Il me prêtait même les mots dans ma propre langue maternelle !
[23] Franc MORANDI et René La Borderie, Dictionnaire de pédagogie : 120 Notions clées, 320 entrées, Edition Nathan, Paris, Juin 2010.
[24] Voir le site www.africamaat.com, qui a publié  un Article sur les vrais inventeurs s’ils n’ont pas en réalité été oublié ou victime du plagiat de leurs invention ont considérés comme associés à ces inventions ou carrément oubliés.
[25] Réaction sur facebook  de Omar CAMARA du13 Juillet 2012 à 11H 11 sur les inventions faites par les Noirs.
[26] Voir le livre de Ivan Van SERTIMA intitulé «Ils y étaient avant Christophe Colombe, édition originale Random House Inc, New –York,1976, Edition  Flamarion, 1981 .
[27] Le Viol de l'Imaginaire de Aminata Dramane TRAORE, voir, la publication du colloque international des musulmans de l'espace Francophones (CIMEF) d'Abidjan du 6Aout2000, Acets du colloques, P.46, Editions Tawhid,2001
[28]   Selon John F.KENEDY
[29] Voir l’Articles que j’avais écrit à propos de ‘’l’anatomie de cette  supposée propriété intitulé : zone Franc :dépendances, soumissions et exploitations liées à une monaie coloniale sur www .pambazuka.org, Article Numéro249,publié le 27 Juillet2012à 4H5mn.
[30] Jean Boissonnat, Jean Boissonnat  Membre du Comite monétaire de la banque de France
      « La Zone Franc: Survivance du Passé ou Promesse d’Avenir »  in  La Croix, 17 février 1960
[31]  Voir l’Article du Professeur africain d’origine camerounaise Mr Jean Paul POUGALA, sur son site www .pougala.com, intitulé « Réponses aux questions des lecteurs sur- les vrais raisons de la guerre (des pays de l’occident coalisé) en Libye, publié à Genève le 25 Jui  2011.
[32] Gérar Chalian sur le plateau de l’émission « C dans l’air » du 14 juin 2012, sur France 5
[33] Voir le livre intitulé « La Commune : Histoire et souvenirs», Edité à Paris, Edition, la Découverte, Paris, en1999.
[34] Expression prononcée par Hollande au Jardin de Tuileries en hommage  à Jules FERY en Juillet2012.
[35]            Source : agoravox.fr
[36]   Révélation du Docteur Adou ASSOA,  ancien Secrétaire Général du parti Front Populaire Ivoirien (FPI) 
[37] Cette information a été rapportée par le journal Nigérien le Républicain N°1040 du 26Juillet2012, P3
[38]  DISCOURS DE M. LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
 FRANCAISE N. SARKOZY Zénith de Toulon – jeudi 25 septembre 2008
[39] Déclaration de Bush au cours d’une
 interview accordée à CNN le 16 décembre 2008
 Voir aussi Libération du 17 12-2008 voir
 12-
 16/12/
  également L’Expansion du 16/12/2008
[40] Sur une plaque publicitaire de cette société, sur une grande photo d'enfants Nigériens  est mentionné « La SONIDEP Notre héritage! »Ces enfants doivent -il dans peu de temps se voir déshériter, C'est certain, donc la vigilance des Nigériens doit etre de mise pour une éventuelle lévée de bouclier contre les partisans du tout marché, sans Etat''!
[41] Voir l’Article du Professeur Horace CAMPBELLE de l’Université de Syracusse, intitulé « Kony2012 :les rétombées de la militarisation et de la désinformation publié sur le journal en ligne www.pambuzaka.org, publié le 04Mai2012,Numéro236.
[42] Voir le Journal Français Libération du mois de Juillet2012, La lettre porte le N°280 et est daté le 15 Janvier 1958.
[43] Voir l’Article du Professeur et ex Ministre Malien de l’Education Nationale Issa N’Diaye, intitulé: Géopolitique du Sahara, crise du capitalisme, crises identitaires et avenir de l’Etat-Nation: Le cas Mali, publié le 23 Juillet2012,  N°250 site du Journal hebdomadaire en ligne www.pambazuka.org.
[44]  Nous qualifions ces conférences de ‘’pseudo’’ conférence car, elles n’ont pas solennellement consacré pour les peuples le droit régalien de battre monnaie, pour avoir à jamais leur indépendance économique, gage d’une véritable souveraineté politique, car « le pouvoir monétaire est inséparable de la souveraineté nationale, qu'il en est le complément indispensable, l'attribut essentiel. Pouvoir politique et pouvoir monétaire ne sont donc, à dire vrai, que les aspects complémentaires d'une seule et même réalité : la souveraineté nationale » comme le disait Modibo KEITA.
[45] Voir le livre de Abdoulaye MAMOUDOU, Le Niger au rythme des élections,  Edité sous les presses de la Nouvelle Imprimerie du Niger (NIN), Niamey, Décembre 2010,  p 18.
[46] Et, tout chef d’Etat qui refusera sera victime d’un coup d’Etat comme ce fut le cas au Niger en 1996 !
[47]  Voir Chronique de la Démocratisation au Niger du Professeur  Aboubacar YENIKOYE ISMAEL, Edition Harmattan, p40, Paris 2007.
[48]  Cette citation est de l’Illustre Président du Faso assassiné par ses pairs : Thomas SANKARA
[49]  Samuel KODJO, Problème de l’Acculturation en Afrique, Editions Imprimerie du Mali, SOCOPRINT S .A, Paris, 1979
[50]  Samuel KODJO, p92, 83.
[51] Voir l'article de jean Paul pougala sur les vrais raisons de la guerre de l'occident en Libye de Jean-Paul Pougala est un écrivain d’origine camerounaise.
[52] « Les transferts de fonds entre les Etats membres et la France sont libres . Selon l’article 4 alinéa 3 du traité constituant l’U.M.O.A., les Etats signataires s’engagent à respecter « la libre circulation des signes monétaires et la liberté des transferts entre les Etats de l’Union. »»
[53]  Ecrivait déjà au mois d’avril 2009 Antoine Brunet, économiste et directeur d’AB Marchés dans les colonnes du quotidien français Le Figaro.