dimanche 20 mars 2011

URGENT URGENT URGENT URGENT

Sur la page facebook signée Laurent Gbagbo, un de nos textes est reprisQuelques phrases sont rajoutées au texte et publié sous un autre nom. Nous dénonçons ce vol qualifié et prions ce Monsieur de rectifier sa malhonnêteté. Nos textes peuvent être librement repris à la condition  que soient mentionnés la source et l'auteur. 

Merci





Rodrigue Kpogli, S.G de la J.U.D.A.

Libye: Obama, le prix Nobel de la paix « des guerres justes et humanitaires ».





21 mars 2011
Komla Kpogli
Web. http://lajuda.blogspot.com 


A l'avènement de Barack Obama au pouvoir, des milliards de personnes sur la terre avaient manifesté leur optimisme. Parmi celles-ci, c'est peu dire qu'il y a eu la quasi-totalité des africains. Tous étaient persuadés que la couleur de peau du nouveau président augurait un changement de la politique internationale. Il faut en convenir et insister qu'ils n'étaient pas les seuls. Les quelques rares voix qui avaient émis des réserves furent sévèrement critiquées et taxées d'antiaméricanisme primaire ; expression en vogue à l'époque.
Le sourire du guerrier sympathique.

Lorsque le futur prix Nobel de la paix fit son périple ghanéen, il fut applaudi chaleureusement. Son discours fut quasi-unanimement salué particulièrement par les africains qui ne virent là qu'un excellent discours à l'opposé de celui injurieux et crasse de Sarkozy à Dakar. Les rares commentaires critiques qui osèrent mettre l'allocution d'Accra en perspective furent voués aux gémonies1. Ils furent traités de conservateurs haineux qui n'avaient pas vu le vent du changement soufflé.

Aujourd'hui, avec le recul, peut-être qu'en Afrique tout au moins, les plus enthousiastes d'hier commencent par comprendre deux ou trois choses. Le sourire et l'image du « Mister President » et de sa famille étaient certes rafraîchissants pour un monde mis à feu et à sang par G.W Bush et ses lieutenants ; ces criminels de guerre qui, librement, vivent dans leurs ranchs, font du jardinage, écrivent leur mémoire et engrangent des droits d'auteur, boivent du petit lait, animent des conférences un peu partout et offrent leurs conseils pour d'autres guerres en cours ou à venir. Leur impunité est garantie d'office car, ils appartiennent au monde occidental excessivement ivre de force et détenteur des clés de la cour pénale dite internationale du bidonnant Moreno Ocampo, si prompt à harponner des fretins. Mais on a trop vite fait d'oublier que la politique reste ce qu'elle est et que l'Oncle « Barry » Obama, n'allait pas troquer sa belle image mondialement acceptée contre les intérêts des Etats-Unis d'Amérique. On ne mange pas l'image. Cela peut servir, oui. Mais, cela seul n'ouvre pas des marchés aux entreprises, pas plus qu'elle n'apporte des points de croissance à l'économie. Si le monde économico-financier a misé sur ce cheval noir, c'est pour que son sourire et sa belle image servent à quelque chose. Il doit gagner des courses. Le pragmatisme, pour utiliser un terme bien connu, doit être de son apanage. ...Passons !

Chose curieuse, alors même qu'il était sur deux fronts de guerre ouverte : Irak, avec un retrait qui n'en est pas un et Afghanistan, un prix Nobel2 lui a été décerné. Son pays n'avait de cesse de provoquer en toute finesse des pays comme l'Iran, la Corée du Nord, le Cuba et le Venezuela. Oncle Barry a tenté de hausser le ton devant Israël et ses incessants massacres en Palestine. Sommé d'abandonner son antisémitisme3 - puisque toute critique à l'égard de cet Etat est identifiée à ce mal terrifiant - il a été vite et sévèrement redressé et ainsi a-t-il laissé la main libre à la colonisation et à la répression. A chaque fois qu'un téméraire avance au sein de la boîte à outils occidentale qu'est l'ONU et surtout son Conseil de sécurité un texte visant à contraindre Israël à faire un geste si minime soit-il dans ce qui est ironiquement appelé « les territoires », l'Oncle Barry via sa Susan Rice – car Bush n'était pas le seul à avoir une Rice de même couleur – dégaine son véto. Et pourtant cette Rice là, c'est elle qui a failli lever les deux mains en faveur du texte de Sarkozy présenté par l'ex-délinquant qui avait « trahi la confiance du peuple français »4Alain Juppé pour agresser la Libye5. Tellement la Rice était comblée6.

Sans en donner l'air, le prix de Nobel de la paix fait des guerres. Mais, ces guerres là elles sont – ne souriez pas - « justes et humanitaires ». Elles sont nécessaires et utiles pour l'humanité. Exactement comme celles menées par Bush et ses « freedom fighters » au motif de libérer la planète de « l'Axe du mal ». La seule différence c'est que le prix Nobel de la paix 2009 évite autant que possible de rentrer en treillis et de revêtir les attributs ainsi que le ton martial d'un chef de guerre. Redoutable communicateur, Obama agit autrement que son prédécesseur. Il sait ne pas y aller seul. Il sait éviter d'apparaître en première ligne. Cette stratégie de mener la guerre sans se faire trop voir, est tellement visible sur la Libye. Dans cette agression, il a su s'effacer pour mener la bataille via des sous-lieutenants qui n'ont rien à envier à Tony Blair. Ces sous-lieutenants à savoir les zélés Sarkozy et Cameron sont aux avant-postes. Ils sont pour la cause, accompagnés de leurs frères d'armes du Canada, d'Italie, de Pologne, du Danemark, d'Espagne, de Belgique, du Portugal et bien d'autres, pour la plupart rompus depuis des millénaires à une culture de guerres coloniales, d'agression et de rapines à travers le monde. Ces pays, en meute si possible, en loup solitaire si besoin, agressent les pays qui ont le malheur d'être pourvus par dame nature de matières premières convoitées, enflamment la terre, tuent des populations civiles, soumettent des peuples affaiblis, saignent aux quatre veines des territoires à l'issue des opérations de braquage à mains armées cyniquement qualifiées d'opérations « humanitaires ». Quasiment tous les pays arabes, africains et latino-américains ont goûté ou goûte régulièrement à ce plat « humanitaire ». Lequel a déjà empoisonné et englouti des civilisations entières.

Faisons la guerre tout en gardant la "cool attitude.
Que d'excuses et de circonstances atténuantes pour ce nouveau chef de guerre ! Obama ne fait pas la guerre, dit-on. Ah oui ?? « Il a rencontré des guerres qui étaient créées avant son avènement ». « Il ne peut pas les éteindre ». « Il est obligé de les gérer ». « Il fait des guerres justes ». « Ce sont des guerres qui s'imposent à lui, il n'y peut rien ». La vérité face à toutes à ces argumentations sophistiquées, est que le prix Nobel de la paix fait des guerres. Il les fait en souriant, renvoyant ainsi à une opinion tétanisée la belle image qui est la sienne. Or, la guerre dans le concret, est ignoble et horrible. Obama lui les mène les mots d'une douceur à faire dormir debout, à la bouche. C'est là son génie.

Aujourd'hui, c'est la Libye qui est prise. Elle est étranglée par la meute. Elle est bombardée sous le fallacieux prétexte que son dirigeant, Muammar Kadhafi « massacre des populations civiles » qui manifestent pacifiquement. Curieuse présentation des faits qui pourtant montrent des rebelles lourdement armés s'emparant des villes7 et confisquant des ressources8. Face à ces faits, le prix Nobel de la paix des « guerres humanitaires » et ses amis demandent au pouvoir libyen de ne pas réagir, de laisser les rebelles avancer jusqu'à prendre la capitale du pays et mettre à la place du khalife, un nouveau khalife plus docile. On demande au pouvoir libyen de ne pas riposter et d'assister les bras croisés au déchirement de son territoire. On lui intime l'ordre de cessez-le-feu et de laisser le passage aux rebelles. On voit des scènes de guerre et on demande à une seule partie de désarmer. Or pendant la guerre, il est évident que chaque camp tue. Mais, lorsqu'à deux reprises, Kadhafi proclame un cessez-le-feu, s'est-on demandé au moins ce que les « insurgés » font pendant ce temps ? On se contente juste de nous dire qu'il décrète le cessez-le-feu pour mieux le violer9. La conclusion serait donc de l'attaquer.

Visiblement, ces « insurgés » ont d'importantes missions à accomplir. C'est pour cela que leur protection est si prompte. Non seulement, ils feront des gouvernants plus dociles qui offrent déjà et offriront encore du pétrole et du gaz quasi-gratuitement, mais aussi ils sont appelés à éloigner des côtes européennes, les immigrés retenus en Libye. Comme pour livrer au lynchage ces immigrés africains stockés en Libye par Kadhafi sur recommandation des Européens, et les éloigner davantage des frontières de l'Europe, on a répété sans coup férir que Kadhafi avaient importé des mercenaires des pays subsahariens. Ce refrain propagé par les médias propagandistes pro-guerre, à l'analyse, avait visiblement pour but de faire massacrer par les rebelles10 une partie de ces africains et par ricochet, semer la terreur parmi ces migrants parqués par Kadhafi dont la chute pourrait entraîner une arrivée massive sur le sol européen. Délibérément la vie de ces africains a été sacrifiée sur l'autel d'une politique migratoire. Ces actes là sont des crimes. De ces crimes là, on n'en parle pas. Ou si on en parle c'est pour les justifier en présentant les personnes tuées comme des mercenaires. Le prix Nobel de la paix s'est-il prononcé sur ces exactions sur les africains ? Où est Moreno Ocampo ?

Et comme c'est toujours le cas, le modus operandi n'a guère varié. On couvre les crimes des amis, on révèle voire fabrique ceux de l'ennemi à abattre. On passe par les instruments de l'éternelle boîte à outils occidentale : l'ONU et le fameux Conseil de sécurité dominé par les cousins occidentaux, si ce n'est pas elle, on sollicite l'OTAN, on parle de coalitions par-ci et d'alliance par là. Si ces instruments de légitimation de l'agression ne suffisent pas, on fait appel à des ensembles régionaux tels l'Union Européenne, l'Union Africaine, la Ligue Arabe et quoi encore ? Les médias, eux, n'ont jamais accompli leur meilleur rôle qu'en ces moments de guerre. Pendant que les « frappes chirurgicales » terrorisent les populations sur le terrain des opérations, ils font de la césarienne à l'information dans les salles de rédaction, propagent les pires mensonges, suppriment des images et convoquent sans discontinuité des experts autoproclamés, nourris à la mamelle du complexe militaro-industriel et des milieux du business de la guerre pour asséner leur évangile à tous ceux qui veulent les écouter. Le cas typique est celui de cet avion abattu au-dessus de Benghazi, présenté dans un premier temps unanimement comme celui de Kadhafi et comme la preuve de la violation11 du cessez-le-feu déclaré la veille. Plus tard, les rebelles avaient fait savoir que cet avion était le leur12. Réaction : une ou deux phrases ici et là. Résultat : un peu passé inaperçu... Passons !

Le prix Nobel de la paix est donc un fauteur de guerre au même titre que son prédécesseur. La seule divergence entre eux est que le premier joue plus finement. Il avait eu la même attitude sur la Côte d'Ivoire jusqu'au jour où Sarkozy, toujours plus zélé et souvent plus royaliste plus que le roi a gaffé avec l'ultimatum lancé contre Gbagbo depuis Bruxelles13. Ce qui a eu le « malheureux » mérite de réveiller beaucoup d'africains qui dormaient encore. Sarkozy aurait eu l'intelligence d'inverser les rôles et laisser aux avant-postes l'Oncle Barry qu'une « opération humanitaire » serait déjà réalisée dans ce pays qui au demeurant, sera le prochain sur la liste après la Libye. Il suffit d'écouter l'ex-délinquant français Alain Juppé14 qui utilise la même rhétorique que sur la Libye en appelant l'ONU, toujours elle, à " jouer son rôle plus efficacement", avant de rappeler que "son mandat permet d'utiliser la force" contre les "crimes contre l'humanité commis par Laurent Gbagbo". Là encore, on ferme les yeux sur les exactions des rebelles et du « commando invisible »15 du couple Ouattara-Soro. Ce sont des amis.

Alors, une prochaine résolution issue de la case du sorcier nommée Conseil de sécurité de l'ONU contre la Côte d'Ivoire avec la même meute, et Obama en « cool attitude », sourire aux lèvres fera cette nouvelle "guerre humanitaire" à laquelle le destin l'aura obligée. 

Salut l'artiste !


vendredi 18 mars 2011

Agression de la Libye: les Occidentaux n'ont jamais milité pour la liberté des peuples tiers.

Non à la guerre d'agression de la Libye.
Non à l'invasion militaire occidentale dite action humanitaire en Libye.

18 mars 2011
Komla KPOGLI

Conscients de la reprise par les forces gouvernementales libyennes des villes occupées1 par la rébellion, les Occidentaux ont décidé d'entrer en action. Ils proclament vouloir protéger les populations civiles, mais tout le monde sait que le but de cette invasion est bel et bien ailleurs. Il s'agit clairement et nettement d'empêcher le pouvoir libyen de reprendre la production pétrolière en main. Les rebelles l'offrant depuis un mois quasi-gratuitement à leurs mentors et soutiens occidentaux. L'urgence de l'action militaire occidentale est la symétrie de son avidité. C'est aussi la voie nécessaire pour ses multinationales pétrolifères qui évacuent quasi-gratuitement l'or noir et ceci depuis un mois, de continuer leurs profits.
Alain Juppé, G.W. Bush en miniature?
Les « soldats de la paix » de l'Occident accompagnés de quelques ravitailleurs arabo-musulmans de pacotilles et de décor2 sont sur le pied de guerre. Ils iront en Libye détruire l'aviation et le matériel militaire, mais le gouvernement fantoche et obséquieux à venir devra acquérir de nouveaux matériels de guerre. Les « soldats de la paix » iront détruire les infrastructures dont s'est dotée la Libye au prix d'énormes sacrifices, mais les préfets locaux à venir devront en reconstruire. Et qui sont ceux qui vont avoir les contrats pour la prétendue reconstruction? Les multinationales des pays envahisseurs. Comme en Irak et comme partout ailleurs. Ainsi, le profit sera double voire triple: détruire ce qu'on avait vendu, faire payer le reste de la facture si tout n'avait pas été réglé par l'ancien régime et reconstruire ce qu'on avait détruit. C'est aussi cela les affaires!

La coutume a été parfaitement respectée une fois encore. Quand il s'agit de leurs intérêts, les Occidentaux savent taire leurs divergences internes. L'accord est toujours global même si hypocritement certains pays sont plus hésitants. C'est le cas de l'Allemagne aujourd'hui. Les autres laissent faire. Ceux-là, ce sont la Russie, la Chine, l'Inde et le Brésil. Peut-être que les termes du partage ne leur sont pas suffisamment favorables. Car, il faut bien reconnaître qu'il s'agit de se partager un pays à conquérir. Ce matin et toute cette journée, toute la classe politico-médiatique de l'occident belliciste est à l'unisson3: la vote au conseil de sécurité autorisant « toutes actions pour protéger les populations civiles »4 en Libye est une victoire. Plus de gauche, plus de droite. Les quelques illuminés qui vendent encore aux naïfs tiers-mondistes le rêve internationaliste sont silencieux. En fait, tous célèbrent cette victoire car, eux tous se disent contre la dictature et le massacre opéré par Kadhafi.

Ce « massacre des populations civiles » par Kadhafi est, à maintes reprises, démenti par des images fournies par leurs propres télévisions5, leurs propres médias de propagande. Ce fameux massacre, on a beau le chercher, on a beau essayer de convaincre la planète qu'il a lieu, ceux qui ont les yeux ouverts ne le voient pas. Malgré cela, Alain Juppé, sur un cheval blanc, paré de l'éternel discours sacrificiel soutenant les vraies intentions occidentales, lui le voleur condamné par la justice de son pays, s'est présenté devant ses pairs du conseil de sécurité6 de l'ONU (l'une des armes de la boîte à outils des Occidentaux) le jeudi 17 mars 2011 pour demander une action urgente afin de ne pas laisser le massacre continuer. Lorsqu'on ne trouve toujours pas le bon prétexte, on avance la nécessité d'abattre le régime libyen en vue de préserver les révolutions en Tunisie et en Egypte. Car, estime t-on, Kadhafi est dangereux et sa capacité de nuisance est illimitée. L'instant rappelait celui du discours de Collin Powell7 à la veille de l'invasion toute aussi humanitaire de l'Irak par Bush et ses sous-fifres pour démasquer les armes de destruction massive dans les puits de pétrole irakiens. Pire, Alain Juppé, le voleur, a parlé dans sa déclaration de combat de la morale, de la démocratie et de la liberté contre les forces de la répression. L'utilisation de ces mots par ce monsieur qui avait été condamné – avec clémence, il faut bien le dire – pour avoir tourné le dos à la morale8 et en pareille circonstance revient à les profaner. Mais au fond, la profanation, n'est-ce pas ce sur quoi est fondée la puissance de l'Occident qui, enivré du sang des peuples qu'il a soumis depuis six siècles, fait parler le canon là où son plan de « conquête pacifique » échoue?


Tout ce qu'on peut dire en ce moment où l'attaque de la Libye est imminente, c'est regretter que Kadhafi ait utilisé l'argent du peuple Libyen pour financer la campagne de Sarkozy9, que son fils ait offert 1.500.000 livres sterling à l'université d'Oxford10, que lui et ses enfants aient certainement offert d'autres millions de dollars à des gens pour qui l'argent n'a pas d'odeur. Ceci est une bêtise. Car, il n'y a pas d'autre mot pour qualifier le fait d'offrir de l'argent à ceux qui vous méprisent. C'est également le moment pour les Kadhafi d'apprécier le rôle de police qu'ils ont joué dans l'endiguement violent de l'immigration vers l'Occident. Qu'ils jugent par eux-mêmes ceux qu'ils considéraient jusqu'à une époque récente, comme leurs amis à qui ils achetaient des armes. Les relations de l'Occident avec le monde extérieur notamment ce qui est appelé le Sud sont faites justement de trois étapes: la lèche au moment de chèques et de bonnes affaires, le lâchage au moment où il est découvert plus docile, et le lynchage à l'heure où le serviteur d'hier engage la résistance. Puisse cet épisode permettre aux tyrans encore en fonction et serviteurs plats des intérêts occidentaux au détriment de ceux de leur peuple, d'imaginer le sort qui leur est réservé.

A l'heure de la crise du capitalisme, pourquoi se priver de ressources supplémentaires? Le discours humanitaire a toujours habillé les réelles intentions de l'Occident. Les razzias négrières transatlantiques n'étaient-elles pas après tout un moyen de conduire les païens nègres de l'enfer africain au paradis des colonies? N'est-ce pas une guerre juste qu'on a mené contre le tyran Saddam Hussein? Pourquoi se priverait-on de celle contre Kadhafi? Elle est juste et humanitaire car le peuple libyen a le devoir de goûter au fruit de la liberté et de la démocratie importé au bout des chars.

Mais, on peut faire confiance à l'histoire. Si elle se répète très souvent pour les forts qui conjuguent la ruse et la violence pour parvenir à leurs fins, elle est également répétitive pour les peuples qui finissent toujours par se révolter contre les envahisseurs. Ces libérateurs qui ne libèrent rien si ce n'est le passage pour accélérer le pillage des richesses de l'espace libéré.

On a beau tenter aujourd'hui de montrer la joie des Libyens en faveur de cette invasion. Les Libyens d'aujourd'hui qui, soi-disant, accueillent les bras ouverts l'invasion et qui hissent le drapeau français sur le toit de leurs maisons11 se transformeront demain en combattants pour la liberté et contre l'occupation. La mémoire collective reprend toujours le dessus. Comme ce fût le cas pour d'autres pays dits libérés par les mêmes hyènes qui continuent leur chasse en meute. Il ne peut en être autrement, puisque cette agression militaire dite action humanitaire n'est pas pour la liberté des Libyens. La liberté des libyens, on s'en fout en Occident. Les Occidentaux n'ont jamais milité pour la liberté des peuples tiers. Il suffit de relire l'Histoire pour en être persuadé. L'Occident adepte de l'individualisme multidimensionnel, ne peut travailler pour les autres. Il ne peut libérer aucun peuple malgré tous les sophismes qu'il développe pour envelopper sa vraie philosophie. Les peuples ne sont pas son affaire. Ce qui le concerne, ce sont ses intérêts tout azimuts au nom desquels il soutient ici des tyrannies obéissantes, là il se déchaîne contre des dictatures récalcitrantes et désobéissantes, ou là encore il est contre les démocraties désireuses d'autonomie contre lesquelles il monte des rébellions.

En définitive, si le peuple libyen désapprouve massivement Kadhafi, il revient à lui et rien qu'à lui seul de le renvoyer du pouvoir. Vouloir faire passer le secours et l'appui à un groupe d'homme-liges pour la protection à une population civile massacrée est inacceptable. Chaque peuple dispose de la capacité et des outils pour vaincre les dirigeants qu'il ne veut plus. Cela prend le temps qu'il faut, cela coûte ce qu'il doit coûter mais le peuple finit toujours par triompher. Que ce soit ici ou là-bas.

A l'heure où nous bouclons ce papier, la Libye a annoncé un "cessez-le-feu"12. Quelle réaction l'Occident affamé de ressources et surarmé à cet effet, va t-il avoir?

Non aux guerres de rapines et d'agression!

Non aux guerres de rapines et d'agression!


mercredi 16 mars 2011

Quelques-unes des contradictions de Laurent Gbagbo.






Extrait de la conférence organisée par l'UPAF à Genève le vendredi 11 mars 2011. Rodrigue Kpogli parlait ici de la Côte d'Ivoire et pointe du doigt certaines contradictions de Laurent Gbagbo.

samedi 5 mars 2011

Libye: vers une nouvelle "guerre juste et humanitaire" pour s'emparer des richesses d'un peuple.

Navire de guerre américain sur les côtes libyennes.
5 mars 2011
Komla KPOGLI




Profitant du soulèvement des peuples au Maghreb, Les Etats-Unis d'Amérique et leurs cousins d'Europe veulent en finir avec Mouammar Kadhafi et se partager définitivement la dépouille d'une Libye désormais conquise. Pour ce faire, ils ont recours à une propagande intensive qui rappelle celle utilisée contre l'ex-tyran irakien Saddam Hussein1. Pour mémoire, les médias occidentaux avaient quasi-unanimement repris l'antienne bushienne à propos des armes de destruction massive qu'aurait détenu le dictateur irakien. On découvrira le mensonge plus tard, mais l'Irak fut déjà détruit et les ressources du pays confisquées. La même machine de propagande avait été déployée contre Ceauçescu en 1989 en Roumanie. La presse occidentale avait vu en ce dictateur le « dracula communiste » auteur, avait-on dit, de charniers2 contenant quelques « 70.000 corps ». On parla de " génocide ", de " charniers ", de " massacres ", de " femmes enceintes éventrées ", de " tortures ", de " corps brûlés dans un crématorium". On évoqua des " chauffeurs de camions qui transportaient des mètres cubes de corps, qui étaient abattus d'une balle dans la nuque par la police secrète pour éliminer tout témoin." Evidemment les charniers étaient de faux, mais le couple dictatorial avait été déjà fusillé. Au même moment, passait sous silence l'opération d'exfiltration manu militari du président du Panama, Manuel Noriega agent de la CIA qui avait cessé d'obéir au maître de la Maison Blanche, Georges Bush. Pour les médias occidentaux, cette opération n'avait fait aucun dégât humain. Sauf qu'on découvrira plus tard qu'au moins 2.000 personnes avaient été tuées par les yankees3.

Le serviteur dévoué de la France que fut Jean-Bedel Bokassa, au moment où il allait être déchu, fut victime de la même propagande4 qui vit en lui un anthropophage. Subitement, le dictateur ami qui couvrait le couple Giscard d'Estaing de diamant était devenu « l'ogre de Berengo » qu'il faut abattre au plus vite pour éviter que ses « sujets centrafricains » finissent tous dans sa marmite.

Comme l'histoire se répète très souvent, aujourd'hui, la planète assiste à la condamnation à mort de Kadhafi par la même voie. La machine à propagande a été matinalement déclenchée: « Kadhafi massacre son peuple », il « bombarde son peuple », kadhafi et ses enfants, tous « psychopates  sont en train de massacrer le peuple Libyen ». Ils ont déjà fait fait « 6.000 victimes5  qui manifestaient les mains nues ». Face à toutes ces atrocités commises par un « fou », un « inculte », un « criminel », il faut envoyer une expédition « humanitaire » pour sauver le soldat Ryan sous la férule de kadhafi.

Il existe bel et bien des éléments à charge contre Kadhafi. Cet homme n'est pas un ange. Pas plus que ceux qui veulent l'abattre d'ailleurs. Mouammar Kadhafi est au pouvoir depuis 42 ans. C'est une durée suffisamment importante pour être signalée. Ceci ne peut qu'être mal vu dans un monde qui, empêtré dans ses propres contradictions, a fini par ériger le changement factice comme la mesure de toute chose. Ce nombre d'années au pouvoir a créé forcément des pratiques répressives, clientélistes et corrompues. Cette longévité au pouvoir ne fait pas que des heureux, c'est sûr. En 1996 déjà Benghazi a connu des troubles. La famille Kadhafi a volé la Libye et placé beaucoup d'argent en Suisse, en Italie, en Angleterre, aux USA et ailleurs où ces fonds sont parfois investis au détriment du peuple Libyen.

En plus de tout ceci, Kadhafi et les siens se sont de près ou de loin, retrouvés dans de nombreux contentieux internationaux. Kadhafi a un passé « terroriste » admis par lui-même pour avoir indemnisé les familles des victimes du crash du DC 10 d'UTA et du boeing de la Panam. Même si un jour peut-être, l'histoire dira autre chose, il faut s'en tenir à ces faits. Pendant de nombreuses années, il a détenu des étrangers pour avoir inoculé le virus du sida à des enfants libyens. Kadhafi -à l'instar des humanitaires occidentaux d'ailleurs- est reconnu comme un important soutien à certains dictateurs africains. A l'ONU, lors de la 64ème assemblée générale, le guide Libyen n'a pas mâché ses mots contre les cousins qui se partagent le monde et la terreur qu'ils exercent sur les peuples appauvris. Plus récemment, la famille Kadhafi s'est retrouvé au centre d'une longue et difficile querelle avec la Suisse suite à l'arrestation de Hannibal Kadhafi et sa femme pour mauvais traitements sur leurs domestiques à Genève en juillet 2008.

Mais, en réponse à ces faits, Kadhafi accomplit pêle-mêle, des actes qui vont lui garantir le retour sur ce qui est appelé la scène internationale d'où il a été évincé - mais pas totalement, puisque des affaires continuaient- depuis l'embargo décidé par les Européens et leurs cousins qui occupent l'Amérique, les différentes tentatives d'assassinat et les bombardements6 du golfe de Syrte, de Benghazi et de Tripoli par les Etats-Unis d'Amérique.

Kadhafi va libérer les différents détenus, coopérer avec la justice écossaise dans l'affaire du crash de Lockerbie, indemniser les victimes. Il va même utiliser pendant toutes ces années l'argent du pétrole pour soutenir à la fois des dictateurs obséquieux et nombre de combats anticolonialistes en Afrique. Suivant l'intérêt à défendre et en habile politique, Kadhafi sait pactiser avec le diable et dieu. Mieux, il va prêter main forte à l'Europe à contenir et à réprimer l'immigration des africains. Comme les riches peuvent tout acheter y compris l'âme des cupides, Kadhafi va obtenir du respect de part et d'autre en achetant beaucoup d'armes aux Européens et à leurs cousins d'Amérique. Il va leur livrer du pétrole et du gaz. Il va renoncer, dans une gigantesque opération de communication bushienne qui voulait justifier que sa « guerre préventive » en Irak porte ses fruits, à son programme nucléaire. Il devient le bon ami que chacun des hypocrites arrachent. L'argent n'a pas d'odeur, dit-on. Si on ne le lui prend pas, « d'autres le feront à notre place ». C'est la Realpolitik, affirmait-on!

Puis vint le soulèvement des peuples au Maghreb. Les « meilleurs élèves » de la Tunisie et de l'Egypte vont être éjectés. Pour ne pas tout perdre, les Occidentaux vont militer pour que leurs deux « alliés de la région » partent. Le système doit être sauvé et pour cela, il faut court-circuiter les peuples en essayant de paralyser leur élan avec le départ de Ben Ali et Mubarak. Mais, ces peuples ont compris que le départ des deux hommes n'équivaut pas changement de système car depuis leur « fuite » organisée, la rue continue de manifester afin que la révolution aille à son terme.


Pour ne pas laisser cette occasion passée, il faut susciter quelque chose en Libye. Pour atteindre cet objectif, on va nous dire que la vague de la révolution a atteint la Libye. Donc, c'est la révolution libyenne. Laquelle est en train d'être réprimée sauvagement par Kadhafi. La campagne va être organisée et la meute va puiser dans son éternelle boîte à outils et sortir des armes traditionnelles réputées imparables: les médias, les institutions internationales (ONU, UE), les ONG autoproclamées de défenses des droits de l'homme financées par les multinationales (FIDH, Amnesty International, HRW, Croix Rouge...), les outils militaires multilatéraux (OTAN) et unilatéraux (US Marines) qui font vivre leurs pays respectifs du crime, le marteau judiciaire (la CPI7, le TPI), l'argent (donné le plus souvent par les entreprises multinationales qui sont les vrais instigateurs de ces opérations) et les groupes dits d'intellectuels amoureux des « causes justes » à géométrie variable. Tout cet arsenal est chapeauté par le sacerdoce humanitaire à l'égard des peuples qui sont en danger de mort.

Les médias vont donc déclencher les hostilités. Kadhafi, le « bouffon » est en train de bombarder son peuple8. Cette idée incessamment martelée finira par porter l'émotion est à son comble. Qui, dans ces moments d'intense exercice mental, ne se représenterait pas le visage de ce Kadhafi « le fou », « le criminel ». Ce personnage terrifiant, ce bédouin aux verres fumées qui voit tout sans être vu. Il ne répond pas aux codes de la société occidentale. Il est méprisant. « C'est sûr, il est en train de massacrer son peuple », entend-on dire. Comme on ne peut éternellement rester dans l'imagination, des images vont finir par être montrées à la télévision. Et là, on s'aperçoit que la révolution en Libye ne se déroule pas comme en Tunisie ou en Egypte. Ici, c'est un groupe de personnes qui a pris les armes et occupent des villes où le pétrole est produit. Alors, le langage va changer. Désormais, on passe de la révolution à l'insurrection. Les médias parlent désormais des insurgés9 et des rebelles10. Mais en dépit du nouveau vocabulaire médiatique, beaucoup d'esprits sont déjà structurés et prêts à accepter « l'invasion humanitaire ».

Ensuite, les ONG d'obédience pétrolifères (FIDH, AI, HRW) entrent en scène. Elles donnent un chiffre de 6.000 morts. Aussitôt, les médias reprennent ce chiffre et le répètent afin que l'émotion atteigne effectivement son paroxysme et y reste. Ces organisations dites de défenses des droits de l'homme vont revoir ensuite ce chiffre à la baisse. Quelques heures après avoir parlé de 6.000 personnes massacrées, le nombre de victimes passe à 2.000 personnes11, puis, elles seront de 3.000. Même quand les images de télévision (France24) montrent comment les combats se déroulent et qui sont les rebelles12, on persiste à dire que ce sont des populations civiles qui sont massacrées. Le vendredi 4 mars 2011, sur la RSR (radio suisse romande), un habitant d'une ville sous contrôle rebelle a déclaré que les pilotes de l'armée nationale ne bombardent pas les populations civiles. Mais qui a écouté ça? Qui scrute les reportages à la télévision et en tire par lui-même des conclusions?

Kadhafi, pour l'opinion dite internationale, est un monstre, soit! Les Occidentaux ont de nombreux compte à lui régler, c'est sûr. Mais, ce qu'on voit là est-ce une révolution populaire? Est-ce une rébellion armée? Est-ce tout simplement une guerre civile? La réalité sur le terrain ne contredit-elle pas la fiction d'une révolution populaire pacifique massacrée par « le fou de Tripoli »?

Malgré ceci, l'oncle Sam qui n'a jamais caché son intention de s'emparer de la Libye, a déployé un arsenal militaire impressionnant en sa direction avec la proposition d'un exil à Kadhafi comme option13. Ses lieutenants britannique et canadien l'ont suivi aussitôt14. Les européens qui ont compris les conséquences de cette avance sur eux, car eux parlaient d'une action de l'OTAN, ont commencé par trainer les pas15. Car, ils savaient que le déploiement de leurs cousins d'Amérique signifie qu'ils veulent s'arroger la part du lion libyen au cas où Kadhafi venait à être renversé16. La France dit à présent, à travers quasiment tous ces hommes politiques qu'elle ne croit pas à un succès d'une opération militaire17. Elle est bel et bien consciente de ce que veut l'Oncle Sam qui cherche à signifier aux Européens que les richesses de la Libye sont à redistribuer car elles sont restées trop longtemps entre les mains des européens: achat d'armes, gaz et pétrole notamment.

Autrement dit, mettre la pression à l'Europe pour gagner doublement: ne pas intervenir directement en Libye (leçons d'Afghanistan et d'Irak obligent) et dans le même temps prendre à l'Europe une sphère d'influence et des richesses supplémentaires avec sa propre action. Celle-ci préoccupée par la « vague d'immigrés qui risque de l'envahir » hésite à présent à s'engager dans cette nouvelle « guerre juste ».

C'est un truisme de dire qu'il se passe actuellement en Libye une guerre. Comme dans toute guerre la vérité est la première victime. Des livraisons d'armes aux rebelles sous couvert des ballets d'avions humanitaires, il se passe sûrement. De la formation, les rebelles en reçoivent de la part de leurs soutiens. Des victimes, il y a en. D'ailleurs Kadhafi a appelé l'ONU à ouvrir des enquêtes18. Mais, non! Moreno Ocampo, la marionnette, a déjà sorti la rhétorique habituelle du CPI contre les faibles: « crimes contre l'humanité ». Puis, Interpol est mis à contribution19. Ah, la CPI! Ah, Interpol! Toujours aussi forts avec les faibles et si impuissants avec les forts.

Le peuple libyen, comme tout autre peuple, a le droit indiscutable de se débarrasser des dirigeants qui ne lui sont pas favorables. Mais ce droit est à lui seul. Des « guerres justes » s'il faut en faire, il va falloir les débuter contre les Etats-Unis d'Amérique20, par Israël21 et par l'Europe22 qui n'ont de cesse de tuer des populations civiles pour satisfaire leur soif d'expansion et de ressources. Les Libyens quant à eux, savent ce qui est de leur devoir. Ils le font déjà avec la pleine conscience des difficultés liées à toute lutte pour la liberté. Ils n'ont pas besoin d'une « assistance humanitaire » qui « dégage » Kadhafi et le remplace par un roitelet obéissant qui livre quasi gratuitement – et cela a déjà commencé - les puits de pétrole et d'autres ressources du pays à Total, Texaco, Shell, BP, Exxon Mobil...ainsi qu'à des entrepreneurs de la misère des peuples. C'est à dire un « démocrate » comme les cousins aiment à en avoir près des ressources dont ils s'emparent. Les peuples n'en ont que faire des « libérations » réalisées par le devoir d'ingérence humanitaire des cousins d'Amérique et d'Europe. Il faut rappeler, à ce stade, la morale de l'histoire de l'humanité: l'Occident ne roule jamais pour les autres. Pas plus pour des idées « abstraites » genre Liberté, Démocratie, Paix, Justice. Ce qu'il aime défendre ce sont SES I-N-T-E-R-E-T-S 23! Ni plus ni moins ! Car, en définitive et à voir les choses de près, l'Occident n'est outillé que pour ses I-N-T-E-R-E-T-S.



1http://www.lexpress.fr/actualite/monde/irak-les-935-mensonges-de-bush_469564.html
2http://www.monde-diplomatique.fr/1990/03/RAMONET/18658
3http://crowdleaks.org/fr/1989-coup-in-panama/
4http://www.bokassa.info/jeanbarthelemy_bokassa/2007/01/bokassa_canniba.html
5http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/03/02/97001-20110302FILWWW00548-libye-nouveau-bilan-de-6000-morts.php
6http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMEve?codeEve=153
7http://www.france24.com/fr/20110303-libye-cpi-ouverture-enquete-crime-contre-humanite-kadhafi-luis-moreno-ocampo
9http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2011/02/27/004-zaouiyah-manifestations-libye.shtml ou http://www.rfi.fr/afrique/20110303-insurges-tiennent-toujours-ville-petroliere-brega
11http://www.lexpress.fr/actualite/monde/afrique/libye-des-elements-precis-de-crime-contre-l-humanite_965791.html
12http://www.france24.com/fr/20110303-libye-kadhafi-brega-revolution-insurrection-bataille-tripoli-benghazi
13http://edition.cnn.com/2011/WORLD/africa/02/28/libya.world.response/index.html
14http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/03/02/97001-20110302FILWWW00619-gb-une-fregate-va-vers-la-libye.php
15http://www.lepoint.fr/monde/l-otan-divisee-sur-une-intervention-militaire-en-libye-02-03-2011-1301503_24.php
16http://www.marianne2.fr/Libye-les-USA-veulent-sous-traiter-une-intervention-trop-risquee_a203382.html
18http://en.gpf-yaroslavl.ru/news/Muammar-Gaddafi-urged-the-UN-to-establish-an-investigation-commission-to-come-to-Libya
19http://www.interpol.int/Public/ICPO/PressReleases/PR2011/PR015.asp
20http://www.courrierinternational.com/article/2008/03/13/ces-crimes-qu-en-irak-j-ai-commis-en-votre-nom
21http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_de_Gaza_de_2008-2009 ou http://www.lefigaro.fr/international/2009/01/21/01003-20090121ARTFIG00044-israel-craint-des-plaintes-pour-crimes-de-guerre-.php
22Les crimes de l'esclavage, de l'extermination des indiens d'Amérique, des Aborigènes...etc ainsi que les crimes coloniales en Afrique et ailleurs. Il ne faut pas oublier le soutien que ces pays apportent aux dictateurs africains ainsi que leur rôle dans les conflits dits civils un peu partout dans le monde notamment en Afrique (Congo, Nigéria: guerre de Biafra, Angola, Afrique du Sud, Liberia...)